GOULAG (LE)
Cek-Çot Agent double

 
Le Kamrad Kommandant Kalashnikov en a plus que marre de voir le détenu Krampon heureux comme un poisson dans l’eau au goulag n°333 alors qu’il devrait au contraire y être cassé par les rudes conditions de vie. Il décide donc d’envoyer le Français à plusieurs centaines de kilomètres de là, dans une zone tout a fait désertique.

Lors de cet exil, Krampon va survivre entre autres grâce à une racine comestible dont il va faire quelques stocks… et qui va se révéler être un excellent aphrodisiaque. Las de sa condition d’esseulé, Krampon va, au bout d’un certain temps, décider de revenir vers son goulag mais il finira sa course à bout de forces entre les mains d’ouvriers employés sur un chantier de gazoduc.

Troquant ses précieuses racines aphrodisiaques contre à boire et à manger en faisant croire qu’elles viennent des Etats-Unis, Krampon va être soupçonné d’espionnage. Il devra son salut au pipeline en cours de construction dans lequel il fuira hors des frontières de l’URSS, mais un pli à remettre en Europe de l’Ouest dont il était porteur achèvera de faire de lui un espion aux yeux de tous ceux (Allemands, Tchécoslovaques…) chez qui il arrivera tour à tour !
 

Par sylvestre, le 13 juillet 2013

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Notre avis sur GOULAG (LE) #7 – Cek-Çot Agent double

 
Cek-Çot… C’est l’étrange titre de ce septième album de la série Le goulag ; c’est l’abrégé de mots russes désignant un "agent collaborateur". Et en effet, dans cet épisode, notre héros nogentais Eugène Krampon va de nombreuses fois être soupçonné par les uns et par les autres d’être un espion, un agent double. Il faut dire que c’est déjà louche qu’un Français comme lui se retrouve au beau milieu de la Sibérie soviétique. Alors imaginez si c’est pour qu’en plus il passe les frontières entre l’est et l’ouest en empruntant des gazoducs en cours de construction !

Ce tome 7 est comme d’autres au niveau du scénario : on y voit Krampon chassé de son goulag n°333… pour l’y voir revenir en fin de compte. Mais son exil est cette fois d’un type différent : pas de relations humaines, cette fois. Tel un pionnier des espaces infinis, son premier véritable ennemi dans cette histoire est la Nature. Une nature qui, toutefois, saura aussi lui apporter le salut grâce à une ourse qui l’aura protégé et grâce aussi grâce à des racines sauvages qu’il consommera pour survivre puis qu’il utilisera comme monnaie d’échange… Ces racines, en plus d’être importantes pour la survie d’un Krampon garanti décidément increvable, auront leur rôle à jouer dans l’humour de la bande dessinée puisqu’elles soumettront notre héros à de répétitives pensées érotiques !!!

Toujours aussi déjantée, toujours aussi spéciale, s’appuyant sur des éléments humoristiques sans cesse re-convoqués, la série Le goulag trace sa route dans le paysage de la BD. Les fans ont appris à lire les traces dans la neige et continuent de se régaler des folles aventures de leur lubrique Krampon national ! A suivre.
 

Par Sylvestre, le 13 juillet 2013

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