GRAND DUC (LE)
Camarade Lilya

Depuis l’été 1944, les Soviétiques ont lancé une vaste contre-offensive et les Allemands ne cessent de reculer. Dans les airs, la suprématie des Russes est de plus en plus évidente. La plupart des as nazis sont morts et les patrouilles du Petit Père des Peuples trouvent souvent, face à elles, des pilotes peu aguerris aux combats. Du coup, c’est la curée dans les rangs de la Luftwaffe.

Le moral est bas chez Wulf et ses amis alors qu’il est toujours meilleur dans le camp de Lilya. C’est dans ce contexte que ces deux as vont croiser le fer. Tous deux vont y perdre leur avion et apparaître sur la liste des portés disparus.

Par legoffe, le 1 novembre 2009

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2 avis sur GRAND DUC (LE) #2 – Camarade Lilya

Après un très bon premier tome, Yann et Hugault confirment ici, nous offrant une excellente suite et nous faisant vivre la Seconde Guerre Mondiale de manière intense dans le cockpit des as allemands et russes.

En ouvrant l’album, nous sommes d’abord bluffés par les dessins de Hugault qui sont magnifiques. Tout est réussi graphiquement, qu’il s’agisse des personnages ou des avions. Les amateurs d’aviation seront émerveillés par cette reconstitution qui rend autant hommage aux combattants qu’aux ingénieurs qui ont imaginé ces fauves d’aciers.

Mais ce livre n’est pas une simple histoire de combats aériens. Yann dépeint des femmes et des hommes emportés par la spirale infernale de la guerre, luttant pour leur pays et pour leur vie. Dans chaque camp, on découvre des personnages bien plus nuancés que les campagnes de propagandes de leurs dirigeants. L’horreur de la guerre n’a décidément pas de couleur politique.

Le scénario nous entraine dans un récit passionnant qui fait de ce tome 2 un livre encore plus réussi que le premier. Ce n’est pas peu dire !

Par Legoffe, le 1 novembre 2009

1944, rien ne va plus la Luftwaffe que ce soit à l’Ouest ou à l’Est, et les palmarès des experten comme les Erich Rudorffer, Hans-Ulrich Rudel ou autres Erich Hartmann ne trompent pas l’état d’esprit ambiant. Et cet amer constat transparait totalement dans ce second tome.
Sur le plan du dessin, on retrouve la magie du premier tome avec ces dessins au trait fin et détaillé. Néanmoins quelques petits détails me gênent, comme certains yeux exorbités que l’on peut voir dans quelques cases, comme Wulf fuyant ou une petite fille souriant. C’est rien mais ça jure un peu avec le reste de la composition des cases attenantes.
Et que dire du final, bien amené, rien que l’évocation de Dresde fait frémir et cela se retrouve dans les pages suivantes. Finalement avec ce second tome, on nage un peu dans le côté fantastique comme l’épisode "The Mission" de la série Amazing Stories réalisée et produit par Spielberg. Dans le Grand Duc on suit avec intérêt la chance abandonnant notre expert.

Par Eric, le 6 novembre 2009

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