GRAND JEU (LE)
Antinéa

1943. Le massif du Hoggar, Sahara français. Les capitaines de Saint-Avit et Morhange, avec leur troupe, sont sur la piste d’une katiba, une compagnie légère de l’armée de libération nationale. Les traces les ont conduits vers un défilé. Mais le sergent ne pense pas que les "bandits" soient rentrés la dedans, car l’endroit est maudit, c’est la patrie des djinns. Les officiers français nn’écoutent pas les conseils du sergent. Ils rentrent et se font attaquer. Après cela, plus de nouvelles au sujet de la colonne Morhange et ses quarante hommes.
1946. Bergier, qui vient de consulter le ministre, annonce à Nestor Serge qu’il a carte blanche pour enquêter sur cette disparition. Morhange serait détenu enfermé par l’armée française quelque part près d’Alger. En même temps, Serge pourra couvrir le grand rallye qui aura lieu à travers le Sahara, pour le journal "France-Soir"…

 

Par berthold, le 26 août 2013

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Notre avis sur GRAND JEU (LE) #6 – Antinéa

Sur la couverture de ce sixième tome de la série Le Grand Jeu, un sticker nous signale que c’est la conclusion de l’aventure. Antinéa serait donc l’ultime tome de cette série. C’est surement pour ça qu’il fait 60 pages et que la fin reste tout de même ouverte. J’ai apprécié cette uchronie qui est un bon récit d’aventure.

Pécau nous donne une bonne intrigue et joue avec l’Histoire avec un H pour mettre en scène les enquêtes de ce journaliste qu’est Nestor Serge. Cette fois-ci, il enquête en Algérie, dans le Sahara au sujet de la disparition de la colonne Morhange. En même temps, nous assistons au départ d’un rallye qui traverse le Sahara (l’ancêtre du Paris-Dakar ). L’intrigue est bien construite et très prenante. Le suspense nous prend d’entrée et ne nous lache que lorsque le secret du massif du Hoggar nous est révélé. Tout se tient dans cette histoire.
Pécau nous fait croiser quelques personnages historiques de l’époque comme Albert Camus ou même un certain Léon Zitrone. On croise aussi la première DS de chez Citroën.

Le dessin de Pilipovic est toujours aussi efficace. Une nouvelle fois, il maintient la qualité de cette saga. Le tout étant mis en couleurs par Thorn avec un rare talent.

Antinéa conclut Le Grand Jeu d’une très belle manière. Au final, nous avons un grand récit d’aventure dans la pure tradition, un récit qui nous entraine sur divers continents.
Un rendez vous à ne pas manquer.

Par BERTHOLD, le 26 août 2013

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