GRAND PRIX
Rosemeyer !
Début des années 1930.
L’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler relance l’économie et la technologie allemande. Côté voitures et courses automobiles, les "Flèches d’Argent" montrent la supériorité allemande sur les circuits. Hitler compte sur cela pour faire de ces pilotes et de ces voitures l’emblème de son régime.
Par contre, certains de ces pilotes ne sont pas tout à fait d’accord pour se laisser utiliser comme cela par le parti.
Bernd Rosemeyer est de ceux-là.
Par berthold, le 3 mai 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782505011279
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Notre avis sur GRAND PRIX #2 – Rosemeyer !
Comment parler de l’Histoire tout en écrivant une bonne histoire ? C’est ce que réussit de faire Marvano avec Grand Prix.
Nous avons vu dès le premier tome comment l’auteur arrive à nous passionner pour ces courses automobiles dans les années 30 avec la domination des Flèches d’Argent entre autres. Il arrive à placer son récit dans le contexte historique. Nous assistons à la montée au pouvoir d’Adolf Hitler et la mise en place de ce qui va nous amener vers la Seconde Guerre mondiale. Marvano place entre ses courses automobiles ce qui se passe à la même date historiquement, comme l’aller-retour en avion entre l’Allemagne et l’Asie en 13 heures par l’aviatrice Elly Beihorn ou encore le début de la Guerre Civile en Espagne.
L’auteur nous montre aussi comment le pouvoir en place tente d’utiliser les champions de ce sport automobile pour en faire ses représentants. Outre ce contexte historique qui va vers le drame que nous connaissons (la case où l’on voit la grille de la porte de camp de Buchenwald lors de l’ouverture de cet endroit file d’ailleurs les jetons), les amateurs vont aussi lire un très bon récit sportif où vous entendrez à chaque page le vrombissement de ces belles mécaniques, du crissement des pneus sur la piste, vous sentirez l’odeur du carburant et de l’huile. Vous tremblerez aussi au vu des courses qui se déroulent dans ce tome.
Marvano montre son talent de scénariste et de conteur mais il laisse exploser son talent avec de très belles planches. Son trait clair, limpide et aéré vous permet d’apprécier son récit. Il arrive aussi à placer l’ambiance avec quelques aplats de noir (voir pages 40 et 41 par exemple) ou à vous donner l’effet de mouvement lors des courses. Il arrive aussi à vous donner l’effet du voyage en vous montrant certains lieux ou endroits que les protagonistes traversent.
Ce second tome prouve que Grand Prix est une très belle série qui vous passionnera et vous donnera un cours d’histoire. Rosemeyer ! confirme donc que cette trilogie risque d’être indispensable.
A ne pas manquer !
Par BERTHOLD, le 3 mai 2011
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