GRAND SIECLE (LE)
Benoît

Le Grand Siècle !
Le premier tome de cette série m’avait scotché, m’avait beaucoup plu. Je fus surpris par le récit et le talent de dessinateur de Simon Andriveau. J’avais aimé ce titre où survolait un soupçon de Alexandre Dumas. Depuis, j’attendais le tome 2 avec impatience. Je m’imaginais déjà plusieurs suites aux aventures d’Alphonse, Benoît et Moplai.

Cette fin de mois d’aout 2008 a vu enfin la sortie en librairies du tome 2 tant attendu. C’est avec émotion que je touche le bouquin, que j’admire cette magnifique couverture et que je me lance dans sa lecture.
Alors ?
Je dois bien avouer que ce tome 2 m’a encore plus surpris que le tome 1, je trouve que l’auteur nous a mené là où on l’y attendais pas.
En 46 pages, nous allons découvrir 4 ans de la vie du petit Benoît, nous allons découvrir quel triste destin l’attend aux Antilles et deux ans apres ce qu’une rencontre va pouvoir le changer. Il va rejoindre un groupe ayant un autre style de vie mais n’oubliera pas son compagnon Alphonse pour autant.
Je sais pas si e dois vous en dire plus : je risque de vous en gâcher la lecture sinon. Mais e trouve assez osé et risqué de la part du scénariste de passer quelques années comme cela. Mais pour ma part, je trouve que cela marche.
Vous allez aussi comprendre pourquoi Moplai agit ainsi avec Alphonse et Benoit. Un des passages que j’ai beaucoup aimé est lorsque Saint-Gil raconte sa rencontre avec Moplai, dans une scène assez impressionnante.
J’ai bien aimé la reconstitution de a vie à bord des navires, la reconstitution des navires.
Ah, je trouve aussi qu’Andriveau a su faire évoluer son style graphique pour nous offrir le meilleur.
Bref, ce tome 2 est un des indispensables de cette fin de mois d’aout et je vous invite fortement à prendre part à bort de ces pages pour une aventure assez intriguante.

Par BERTHOLD, le 29 août 2008

Le tome 1 avec ses 3 groupes, celui de Moplay, celui des gitans et celui de lareynie m’avait tour à tour intrigué et fait rire. Il nous révélait un travail d’une densité improbable de la part d’un nouvel auteur.
Avec « Benoît », Simon Andriveau nous confirme son immense talent tant de narrateur que de dessinateur. Il happe le lecteur dès la première page et ne le relâche qu’à la dernière. Oscillant tour à tour entre l’humour et le drame, il rend son histoire captivante nous menant là où on ne s’attend guère à aller, jouant de l’intrigue et donnant à chacun de ses personnages un ton qui lui est propre.
Le flot des dialogues est bon ! Efficace !
Les angles de vue sont audacieux et au service de l’histoire.
Le trait est fougueux et maîtrisé à la fois. Il n’a peur de rien.
La magie opère !
L’ensemble est d’une fluidité telle que c’en est une leçon ! Simon Andriveau devrait faire un bouquin sur l’art de la narration visuelle car il en est l’un des maîtres.

On s’embarque à bord de ce « grand siècle » pour les caraïbes et pour tous les caps où l’auteur souhaitera bien nous mener.

Par Jean-Luc ISTIN, le 7 octobre 2008