GRAND VAMPIRE
La Communauté des magiciens
Liou, la femme liane se promène ou plutôt vole entre les branches des arbres avec légèreté quand elle s’arrête à la vue d’une troupe de chasseurs armés, ayant l’air bête et méchant.
Pacifiste dans l’âme, elle les oublie et part à la rencontre de Fernand, son vampire préféré.
Quelle surprise lorsqu’elle arrive et qu’elle le trouve en compagnie d’une superbe brune .. sa future colocataire. ! Elle montre son désaccord à son amant qui part respirer, pause nécessaire. C’est au cours de sa balade qu’il rencontre Nope.. superbe sorcière qui va le provoquer, qui tombe amoureuse de lui et qu’il doit sauver des chasseurs toujours armés, et toujours l’air bête et méchant.
Ses mésaventures de cette nuit là, l’entraînent loin loin, jusqu’au tunnel en sous-sol qui mène au château Casiglia.. jusqu’à un certain livre qui parle des mystères de la femme. Fernand, un peu perdu dit alors : « Je veux savoir ce qui se passe vraiment dans la tête des femmes » mais il n’a pas le temps de commencer que le docteur Casiglia entre dans la bibliothèque.
Sacré Vampire 😉
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2847892621
Notre avis sur GRAND VAMPIRE #5 – La Communauté des magiciens
Vaste programme !
Sfar se prend au jeu incessant de l’amour et du hasard et se laisse choir de tout son long dans les abysses mystérieux de la tête des femmes. Il y va de bon cœur et s’octroie au passage des expériences plus ou moins agréables selon le trait de caractère qu’il cherche à expliquer. C’est tout au moins cocasse, tout au plus sensuel, et au milieu … ?? Le mystère est là !
Le dessin est une vraie invitation. Comme une main qui se tend, qui vous attrape et qui vous emmène, la ligne démarre sans point de rupture. Tout s’enchaîne, s’entremêle y compris avec la couleur de plus en plus indissociable. D’ailleurs La couverture de ce tome 5 donne le ton d’emblée avec un agréable rappel de ce qu’il faisait dans « Pétrus Barbygère » (Editions Delcourt sur un scénario de Dubois).
La tonalité est douce et chaleureuse. L’ambiance est comme les bras de Liou.. longs et protecteurs.
L’aventure de Vampire est surtout prétexte aux délires de l’auteur qui fait apparaître tout au long de l’album ses autres personnages.. pourquoi pas ? L’album ne s’appelle t-il pas « La Communauté des Magiciens » ?.Voilà un superbe album qui mérite un coup de cœur. Je recommande toutefois de commencer par le tome 1 de la série pour l’apprécier en totalité. En effet, parfois le monde de Sfar est « méandrique » * mais il suffit de se laisser aller et le tour est joué, alors bienvenue dans l’univers onirique et généreux de cet auteur très touchant, générosité qui le pousse même à dessiner des personnages féminins pour le bonheur et l’art des grands Crépax, Pichard, et Edward Gorey ! C’est dire la grâce de l’album..! N’hésitez pas 😉
* : n’existe pas , ne cherchez pas dans le dictionnaire. J’ai la fâcheuse habitude d’inventer les mots qui manquent. Donc dans mon dictionnaire personnel, « méandrique veut dire : remplit de méandres.. lol ! (ce message s’adresse aux profs naturellement 😉
Par MARIE, le 22 août 2004
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