GRANDS CLASSIQUE DE LA BD HISTORIQUE VECU
Les 7 vies de l'epervier tome 1 : La Blanche morte

1601 : quelque part en Auvergne, une femme fuit son mari, le baron Yvon de Troïl, malgré le froid environnant et le bain glacé qu’elle vient de prendre. Elle donne naissance à une fille, mais elle y laisse la vie.
A la cour du Roi Henri IV, la Reine donne elle aussi naissance au Dauphin, Louis.
Huit ans plus tard, en Auvergne. Un inconnu; caché par une cape et un masque rouge vient faire un sermon pour dire du mal des seigneurs qui profitent des faibles. Il fait aussi la leçon aux hommes du Comte Thibaud de Bruantfou. Ce justicier, qui se fait appeler "Epervier", marque l’esprit de la petite Ariane qui, accompagnée de son frère Guillemot, a assisté au sermon…

Par berthold, le 18 mai 2020

Notre avis sur GRANDS CLASSIQUE DE LA BD HISTORIQUE VECU #1 – Les 7 vies de l’epervier tome 1 : La Blanche morte

Hachette nous propose de découvrir une nouvelle collection intitulée les Grands Classiques de la BD Historique Vécu. Une occasion de (re)lire les meilleurs récits de l’éditeur. C’est aussi un beau pari que se lance l’éditeur s’il compte sortir la quasi-totalité de la collection Vécu.

Vécu est une collection de récits d’aventures historiques. On a pu apprécier des titres comme Les Chemins de Malefosse, Les tours de Bois-Maury, Les Pionniers du Nouveau-Monde, Louis Ferchot, mais aussi Les 7 vies de l’Epervier.
C’est le premier tome de cette série de Cothias et Juillard. Les 7 vies de l’Epervier est d’ailleurs l’un des fleurons de la bande dessinée historique.

Les auteurs s’inspirent de la série Masquerouge pour cette série composée de 7 tomes, qui parait pour la première fois dans Circus en 1982avant d’être reprise en albums de 1986 à 1991. Puis à partir de 1992 dans la collection Caractère.

Le style réaliste, clair, précis de Juillard sied parfaitement aux écrits de Cothias, avec ce souci de retranscrire parfaitement l’époque, les costumes, les personnages historiques, les décors (ah, Paris au XVIIème siècle) et l’Histoire, même si Cothias fait comme Alexandre Dumas et change quelques détails.
C’est vrai que chaque page est de pure beauté, avec ces combats à l’épée, cette maîtrise dans la retranscription des duels, du pur cinéma dessiné, une chorégraphie à faire pâlir certains réalisateurs de films de cape et d’épée (genre un peu disparu, malheureusement, de nos jours).
Ce premier tome nous fait découvrir les origines d’Ariane de Troïl, la trame qui se déroule autour de plusieurs personnages comme Henri IV, et ce que dit cette vieille femme aveugle accompagnée d’un bouc et d’un hibou et qui lance ses éperviers comme messagers du Destin.

Ce que j’aime bien dans cette série, c’est le côté un peu théâtral par moment (voir la dernière page de ce tome 1 par exemple). N’oublions pas aussi que l’un des personnages, lié à cette série, est Molière lui même.

A un prix attractif pour une bonne occasion de se procurer ce chef d’œuvre de la bande dessinée, dans les traces d’Ariane de Troil, agrémenté d’un dossier de 6 pages.

 

Par BERTHOLD, le 18 mai 2020

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