GRANDS PEINTRES (LES)
Gericault
Le 2 Juillet 1816, la frégate "la Méduse" s’échout sur un banc de sable au large de la Mauritanie. Pendant trois jours, l’équipage essaye de se sortir de là, mais sans succès. L’ordre d’évacuer est donné. Certains prennent les barques et d’autres doivent construire un radeau où environ 147 personnes vont prendre place. Le radeau est attaché à l’une des barques, mais le lien lache et le radeau se trouve à la dérive. Au final, le 17 juillet, il n’y a que quinze survivants qui sont sauvés.
Cette tragédie donne au Bonapartiste l’occasion d’avoir un symbole de l’opposition au pouvoir royal. Géricault tente de peindre un tableau representant ce naufrage pour une grande exposition qui aura lieu à Paris en 1819, mais ça n’est pas au gout de certaines personnes qui demandent à une certaine Eleanor Barlow de rencontrer le peintre, afin de trouver sa faiblesse afin qu’ils puissent l’utiliser pour le discrediter aux yeux du public.
Par berthold, le 14 mai 2016
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782344005996
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Notre avis sur GRANDS PEINTRES (LES) # – Gericault
Le Radeau de la Méduse. Qui ne connait pas ce célèbre tableau de Gericault qui est exposé au Louvre à Paris. Ceux qui ont pu l’admirer connaissent la force et l’impact que peut avoir ce chef d’oeuvre sur le public. Ce que l’on connait moins, c’est comment Gericault a pu aboutir à une telle oeuvre. C’est ce que nous raconte Frank Giroud dans ce nouveau tome de la série Les Grands Peintres.
Ainsi, par le biais de la mission que doit accomplir la jeune Eleanor Barlow, nous assistons à la naissance de ce chef d’oeuvre.
L’histoire du nauffrage, en elle même, est terrible, mais nous découvrons que Géricault va très loin pour peindre ces "naufragés". D’ailleurs, ces scènes sont très fortes, très dures visuellement. Comme Eleanor, le lecteur peut être un peu perturbé par la façon dont Gericault met en scène son tableau.
Mais, outre l’histoire du tableau, ce récit nous raconte aussi une bonne partie de la vie de Gericault et du drame qu’il a vécu. L’artiste est d’ailleurs mort jeune, à 32 ans, laissant quelques oeuvres phares derrière lui dont ce fameux Radeau de la Méduse. Ce qui est intéressant à savoir, c’est que lors de l’exposition en 1819, à Paris, le tableau n’a pas vraiment séduit alors qu’il fera un beau succès à Londres !
Giroud nous raconte tout cela avec talent en nous accrochant du début à la fin.
Gilles Mezzomo, qui par ses oeuvres précédentes, avait réussi à nous épater par son talent, nous en montre une nouvelle facette avec cet album.
Son travail est remarquable. Il rend un très bel hommage à ce peintre et à son tableau. Les pages sont vraiment belles et nous avons même l’impression de voir les travaux de Gericault renaitre devant nos yeux ébahis.
A la fin nous avons droit à un dossier sur Géricault et son oeuvre. Une lecture très instructive !
Une très belle surprise. Une lecture que je vous recommande !
Par BERTHOLD, le 14 mai 2016
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