GREEN MANOR
De l'inconvénient d'être mort
Thomas Below, le majordome du club Green Manor, s’est échappé de l’asile psychiatrique et s’est introduit dans une demeure, où il retient une famille plus ou moins en otage. Le docteur Thorne vient pour le raisonner. Mr Below lui raconte d’autres histoires de crimes :
Jeux d’enfants : comment un peu de chimie vient au secours de George, majordome du club d’une patience extrème, que Lord Virgile tente de pousser à bout, pousser au crime …
La marque de la bête : la terrible machination d’une femme pour se venger de son mari au travers de son propre fils.
Dernières volontés : Le juge Sherman est mal à l’aise : un homme doit être exécuté de lendemain matin, mais il n’est pas sûr de sa culpabilité. Il ne lui reste que la nuit pour prouver son innocence.
L’ombre du centurion : La lance de Longinus, le soldat romain ayant transpercé le flanc du Christ, est une relique à laquelle un pouvoir est conféré : quiconque la possède et comprend son pouvoir peut conquérir le monde. Mais ses propriétaires successifs sont décédés plutôt violemment …
Nuit Vaudou : Lord Killian a été assassiné, alors que ses amis du club étaient invités chez lui. C’est sa femme, un peu simple, qui est accusée. Les Lords se font un devoir d’élucider le mystère de ce meurtre.
Par beuleu, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2800136006
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Notre avis sur GREEN MANOR #2 – De l’inconvénient d’être mort
Comme les autres albums de la série, ce tome comporte 5 histoires ayant comme point commun la mort d’un personnage, dans l’Angleterre du XXème siècle. L’époque et cette ambiance un peu morbide sont parfaitement restituées par le trait de Denis Bodart et les couleurs de Scarlett.
Les histoires sont toutes plus machiavéliques les unes que les autres, dans la droite ligne d’un Conan Doyle ou d’une Agatha Christie. Néanmoins on s’approche plus de la nouvelle que du roman, vu le nombre réduit de planche pour chaque histoire. Vehlman arrive pourtant à chaque fois à montrer que sous le vernis de la « bonne société » se cachent des êtres terriblement vils, sournois et détestables. On se surprend à ricaner à chaque chute, qu’on ne sent pas venir et qui se dévoile dans la dernière planche, les toutes dernières cases.
Un pur bonheur so british, à lire à l’heure du thé, of course !!!
Par Beuleu, le 24 août 2006
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