GREENWICH VILLAGE
Love is in the air
Nous sommes en 1960, en plein cœur de Greenwich Village. Norman Oaks est journaliste à la pige dans un journal new-yorkais. C’est un célibataire endurci qui ne rêve qu’à sa tranquillité. Soudain, la belle Bebe Newman, une hôtesse de l’air, nouvelle égérie de la Pan Air s’installe juste au dessus et tout de suite ses bruyantes soirées tardives viennent troubler le quotidien de Norman. C’est la guerre !!! Néanmoins, devant les avances d’un riche amoureux transit, Bebe demande à Norman de l’aider en se faisant passer pour son mari… Elle emménage donc chez lui… !!!
Par fredgri, le 30 août 2015
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782875801661
Notre avis sur GREENWICH VILLAGE #1 – Love is in the air
Ces petits mélo légers et très frais on les a tous regardés au ciné ou à la télé, il suffit de repenser au modèle le plus évident "7 ans de réflexion" de Billy Wilder avec Marilyn Monroe !
Et dès les premières pages, devant le portrait grossièrement dressé de Norman, on ne peut que voir arriver la suite en souriant devant l’évidence de l’intrigue !
Le scénario se déroule donc sans véritable surprise, néanmoins j’avoue avoir beaucoup apprécié le charme naturel qui se dégage d’une part des échanges entre les personnages et des dessins de Lapone qui fleurent bon le rétro des années 60.
C’est beau, très typé, avec une grâce naturelle qui nous emporte de suite. Il faut dire que l’artiste a le sens du design, de la courbe fluide et hypnotique. On se remémore cette Ligne clair moderniste emmenée par Chaland, Clerc et les autres et c’est vraiment du pur bonheur des yeux !
Scénaristiquement, même si cela reste extrêmement prévisible, c’est particulièrement agréable de retrouver ces atmosphères propres au cinéma américain des 60’s. Un brin de décomplexion, une belle hôtesse de l’air écervelée, un vieux garçon ronchon et hop on se retrouve entraîné dans ce très sympathique album de 46 planches qui se dévore d’une traite.
Évidemment, c’est vraiment très référencé, on sent bien aussi que c’est assumé jusqu’au bout et peut-être qu’on aurait aimé avoir un album qui aille un peu plus loin que le modèle qu’il suit fidèlement… !
En attendant, je vous conseille cette petite lecture très élégamment exécutée !
Par FredGri, le 30 août 2015
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