GRIPPE COLONIALE (LA)
Cyclone la Peste
La grippe espagnole s’est définitivement installé sur l’île. Les autorités n’entendent rien et ne font rien. Les ruelles sont vides, tout le monde se cloître chez soi. Tout le monde meurt. Au milieu des champs de cadavres, Evariste, Grondin et Voltaire essayent de s’en sortir comme ils peuvent : en donnant un coup de main au dispensaire, en soulevant la révolte d’un quartier, en vivant leurs amours jusqu’au dernier souffle…
Par Placido, le 30 juillet 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782749301679
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Notre avis sur GRIPPE COLONIALE (LA) #2 – Cyclone la Peste
Je ne fais pas partie de ceux qui attendent ça depuis 9 ans. Mais la sortie tant attendue de ce deuxième tome de la Grippe Coloniale a donné l’occasion à mon libraire de m’en reparler et de me convaincre cette fois-ci de la lire, cette série. Et quelle belle surprise!
Ce second tome s’inscrit exactement dans la même veine que le premier, comme si le temps passé entre les deux n’avait pas eu de prise sur les auteurs. On retrouve le même ton, le même dessin, la même façon de construire l’histoire, de l’entrecouper de petites scènes plus légères…
Cette Grippe Coloniale possède un certain charme. Elle ne semble pas particulièrement ravissante au départ, on la regarde un peu de travers. Mais en la découvrant peu à peu, on finit par être séduit. Le scénario d’Appolo apparaît comme très travaillé mais, paradoxalement, il respire la simplicité. Une simplicité élaborée qui fait mouche. Ca ne s’éparpille pas, ça va droit au but et en même temps, c’est très aéré.
Il prend le temps de raconter, d’alterner les moments graves avec des scènes plus légères, où ça parle créole et où ça entonne de vieilles chansons. C’est vraiment ici que réside la force du récit: la gravité est belle et poignante, la légèreté est drôle et touchante.
Et le dessin de Serge Huo-Chao-Si fonctionne aussi bien dans la tumulte des tranchées et des villes contaminées que dans les frasques pittoresques des personnages.
Il faut ajouter à cela un très beau final, dont la justesse de ton et la mise en scène forcent le respect.
Laissez-vous contaminer sans craintes, les symptômes de cette grippe sont immédiats et ne disparaissent pas facilement, mais on en ressort grandit.
Par Placido, le 30 juillet 2012
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