Groenland Manhattan
En 1897, l’explorateur Robert Peary revient aux Etats Unis après une mission au Groenland. A bord de son bateau se trouvent cinq Esquimaux, dont Minik, un jeune garçon.
Faisant la curiosité des scientifiques et des New Yorkais véritables, c’est au sous-sol du muséum d’histoire naturelle que les cinq Esquimaux sont logés. Loin de leur terre, et aux prises avec cette civilisation américaine qui leur est étrangère, très rapidement ils décèdent tous de la tuberculose. Seul Minik survit, et est adopté par l’un des conservateurs du Muséum.
Par aub, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782756009674
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Notre avis sur Groenland Manhattan
J’ai été totalement submergé par cette histoire, envahi par les sentiments et la force qui en ressort. Très largement inspirée d’une histoire vraie, cette bande dessinée de cette toute nouvelle auteure qu’est Chloé Truchaudet est à mon avis une bien belle réussite. Minik, réel enfant groenlandais emmené à New York par l’explorateur américain Robert Peary, a vécu une vie bien étrange. Ce "sauvage" a été mesuré sous toutes les coutures par les scientifiques. Tel un objet, un trophée, Minik a vécu au milieu des hommes, au milieu d’un monde qu’il n’aurait pu imaginer si un jour il n’avait pas été arraché de sa propre terre.
La narration est très bien menée et nous nous attachons très rapidement au personnage principal qu’est le jeune Esquimaux Minik. Pris d’affection pour lui, et envahi par une envie de protection, on ne peut qu’espérer que tous ses espoirs et ses rêves se réalisent, et qu’il arrive à se sortir de l’aventure (ou de la mésaventure !) dans laquelle il se trouve.
Le dessin de cette toute nouvelle auteure est vraiment superbe. Le trait épais, parfois trouble et hésitant nous apporte une impression de livre aux illustrations anciennes. Non par le classicisme de celles-ci, mais tout simplement car les couleurs et le trait font de l’ensemble une imlpression d’ancien, de vieux… Nous sommes vraiment au XIX° siècle.
En tout cas pour moi, voilà une bien belle découverte, à ne manquer sous aucun prétexte.
Par AUB, le 1 avril 2008