GTO (NOUVELLE EDITION)
Volume double

 
Depuis plusieurs tomes, Onizuka et ses élèves sont en classe transplantée à Okinawa. On profite donc depuis des planches et des planches de décors différents de ceux auxquels on était habitué jusque là. Et c’est une bonne chose, ces nouveaux décors permettant des types d’aventures différents, à l’instar de cette déroute de Anko Uehara et Noboru Yoshikawa qui va s’avérer devenir pour eux (mais pour nous aussi !) une belle histoire même si elle sera parsemée d’embûches !!!

L’auteur sait toujours autant faire rebondir son récit en jouant au maximum sur les comportements de ses personnages ; ici des ados, âge auquel, on le sait, les relations garçons-filles ne sont pas toujours évidentes. Tôru Fujisawa utilise donc à merveille cette électricité qui passe entre ces deux élèves qui vont se retrouver seuls face à de grands dangers pour nous servir un manga prenant et plaisant à découvrir !

La seconde partie de ce volume double 7, celle reprenant le tome 14, est elle plus morcelée s’y déroulent l’une après l’autre des scènes convoquant de nombreux personnages alors que le début de l’ouvrage tournait quand même principalement autour de l’aventure des seuls Anko et Noboru. Ainsi se succèdent le sous-directeur Uchiyamada, l’agent Toshiyuki ou Mademoiselle Fuyutsuki avant que ne pointe le nouveau "gros morceau" (celui qui lance la suite à découvrir au prochain tome) : le débarquement du roublard Mayu Wakui qui se met ainsi à son tour sur la longue liste des prétendants à la chute professionnelle du "polémique Onizuka" !

Vous le voyez, cette série GTO reste toujours aussi riche en rebondissements et en situations délirantes voire même parfois borderline sans toutefois dépasser les limites ! Ce qui assure à ce manga le succès qui lui réservent ceux qui le suivent et qui d’ailleurs peuvent satisfaire leur désormais insatiable appétit de connaître les aventures de Onizuka en se tournant également vers les séries sœurs ; j’ai nommé Young GTO et la plus récente GTO Shônan 14 days ! Aux éditions Pika, vous m’ôtez les mots de la bouche…
 

Par Sylvestre, le 23 juillet 2012