GUERRE DES AMANTS (LA)
Rouge révolution

Moscou, avril 1920. Walter est fils de l’Ambassadeur des Etats-Unis. Il embrasse favorablement la doctrine révolutionnaire russe. Il est également passionné d’art et prend des cours sous la conduite du célèbre Kankinsky. Une jeune femme très jolie, Natalia, fait de même. Entre eux, le courant passe tout de suite. Brillants étudiants, ils sont conviés à participer au voyage de l’Etoile Rouge, un train chargé d’apporter la culture aux contrées les plus lointaines. Les amants idéalistes vont ainsi développer leur art, mais aussi découvrir certains visages bien moins glorieux de la réalité révolutionnaire.

Par legoffe, le 23 mars 2014

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Notre avis sur GUERRE DES AMANTS (LA) #1 – Rouge révolution

Jack Manini et Olivier Mangin se penchent sur la Révolution Russe à travers une de ses facettes les plus inattendues, le développement de l’art post révolutionnaire. Ou comment les artistes vont apporter leur contribution à l’image que souhaite donner le gouvernement à cette nouvelle ère.

Une initiative très intéressante, développée sous le regard idéaliste de deux étudiants. Emmenés par le grand Kandinsky, ils participent – eux aussi – à ce grand chamboulement. Nous découvrons ainsi certaines des initiatives artistiques de l’époque, comme ce train apportant la culture à travers le pays.

Mais les auteurs vont aussi finir par confronter nos amoureux à des vérités plus crues. Si le quotidien de la ville n’est pas toujours facile, ce n’est rien à côté des terribles conditions de vie des pauvres gens vivant dans les régions les plus reculées, parfois martyrisés pour avoir, soi disant, aidé les “Blancs”. Cela donne quelques scènes très dures, parfaites illustrations de la monstruosité révolutionnaire.

L’ensemble est bien raconté, les personnages principaux sont attachants et le travail de dessin d’Oliver Mangin est vraiment plaisant. Autant d’atouts qui en font une très bonne bande dessinée historique. Il sera particulièrement intéressant de voir quelle sera l’implication future des personnages dans la propagande léniniste et si les difficiles réalités de la vie russe viendront, ou non, effriter l’idéal de Natalia et Walter.

Par Legoffe, le 23 mars 2014

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