GUERRIERES DE TROY (LES)
Récit complet

C’est lors d’une bataille navale au cours de laquelle chacune servait dans le camp adverse que Lynche et Raya se sont recroisées pour partir ensuite ensemble grossir les rangs d’une horde menée par un certain Yquem dont le but affiché était de récolter des dons afin d’aider la population d’une région voisine sinistrée.
Ce que les deux jolies mercenaires ne savaient pas, c’était qu’Yquem œuvrait pour le terrible Mÿrgl et que le projet de ces deux-là était en réalité de voler tout ce qu’ils pouvaient rafler ; au mépris des généreux donateurs !
Lorsqu’Yquem aperçut une marque en forme de tortue sur la peau de Lynche, il comprit qu’elle était liée à un trésor resté englouti dans un lac de la région. Un trésor sur lequel il fallait donc absolument qu’il mette la main aussi ! Il mit donc sous les verrous la jeune femme et son amie afin de mieux pouvoir les maîtriser mais avec l’aide d’Issam qu’elles connaissaient aussi mais qui vendait alors ses services à Yquem et à Mÿrgl, Lynche et Raya s’enfuirent et allèrent au fameux lac renfermant le trésor oublié.
Yquem les suivit dans leur fuite, n’ayant plus qu’à attendre que les deux guerrières fassent tout le boulot de renflouement du trésor avant de se débarrasser d’elles et de s’emparer du butin…

Par sylvestre, le 14 septembre 2024

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Notre avis sur GUERRIERES DE TROY (LES) – Récit complet

Lynche la blonde, Raya la rousse et Issan la brune… Trois jeunes et pulpeuses mercenaires de papier voient leurs chemins se croiser dans cette aventure qu’on redécouvre en 2024 avec la mention « Récit complet » après que les deux tomes qui la composent (parus respectivement en mai 2010 et en octobre 2013) ont déjà été rassemblés une première fois, en 2015, sous la mention « Intégrale ».
On plonge facilement dans la lecture de ce Les Guerrières de Troy. C’est de l’heroic fantasy, c’est donc tout bonnement récréatif. Et, c’est « à la mode de Troy » : humoristique et un brin coquin puisqu’ici ou là pointent parfois les tétons des jolis seins toniques des trois héroïnes. Mais force est de constater que si ce n’était le plaisir de rejeter un oeil aux dessins et aux couleurs de Dany, on trouverait peut-être cette BD un peu… vintage, maintenant ! Sûrement la faute à ce à quoi on s’est peut-être trop habitués depuis : des dessins beaucoup plus assistés à l’ordinateur, par exemple.
Quant au scénario, il était et reste assez simpliste puisqu’il n’est qu’une succession de tableaux qui voient alterner scènes de bagarres, scènes un peu plus hot, scènes avec des animaux fantastiques, scènes sombres, scènes ensoleillées… etc, etc… Mais n’est-ce pas la formule consacrée, pour de telles aventures en bandes dessinées ? Si ! Donc voilà, quoi. Ne jetons pas les pierres qu’il nous reste, non plus ! L’heroic fantasy n’a jamais prétendu entrer dans La Pléïade, si je n’m’abuse…
En revanche, on pourra s’interroger sur l’opportunité de rééditer une telle œuvre, la production de bandes dessinées étant déjà énorme chaque année. A bon entendeur (qui malgré tout a – j’imagine – fait son étude de marché), salut !

Par Sylvestre, le 14 septembre 2024

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