HACENDADO : L'HONNEUR ET LE SANG

Mexique. Etat de Sonora. 1863.

Santa Ana. Don Diego, fils de l’Hacendado Don Armando, se rend en ville avec le vaquero Vilés, pour livrer des chevaux aux rurales. Après avoir réglé l’affaire, Don Diego se rend chez Don et Doña Redencion pour les saluer et espérer  voir leur fille, Doña Joselita. Quelle n’est pas sa surprise de voir la jeune fille avec un autre jeune homme, fils de l’Alcalde.

Don Armando est – avec quelques-uns de ses hommes – dans la plaine pour chasser un puma solitaire qui tue les bêtes.

Quelques heures plus tard, Don Diego cavale à bribes abattues. Il est poursuivi par un groupe d’hommes. Lorsqu’il parvient à son ranch, il demande à changer de cheval pour repartir aussitôt. Mais sa mère veut comprendre ce qu’il se passe. En repartant, Don Diego est capturé devant le ranch.

On l’accuse du meurtre du fils de l’Alcalde, du viol de la jeune fille, entre autres. Diego clame son innocence et dit que c’est Vilés le responsable et qu’il a dû le tuer. L’ Alcalde demande à faire justice maintenant et à ce qu’il soit pendu de suite. Mais l’arrivée de Don Armando, à ce moment là, va compromettre cette pendaison…

Par berthold, le 5 juillet 2023

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Notre avis sur HACENDADO : L’HONNEUR ET LE SANG

Avec Hacendado, Philippe Thirault signe un western cruel, violent et surprenant. Nous allons y croiser des Mexicains, des Apaches et des chasseurs d’indiens. Et tout ce petit monde va se rencontrer à cause d’un meurtre et d’un viol.

Le scénario de cette bande dessinée est excellent. Vraiment. Thirault écrit un récit étonnant qui ne laisse pas indifférent le lecteur. L’amateur de western appréciera vraiment cette histoire, où des gens d’honneur, au final, il y en a peu. Si, il y en a un. Et c’est lui qui va surtout vivre ce drame.

Thirault a eu la bonne idée de placer son intrigue au Mexique. Cela nous change des cow-boys américains. Ici, pas de John Wayne, mais du Pedro Armendariz, à la place.

Il est quand même assez difficile de parler de cette excellente bande dessinée sans en dévoiler les nombreuses surprises qui parsèment ce récit.

L’Hacendado veut juste que justice soit faite pour son fils. Et c’est à lui d’appliquer la sentence. Quant à sa femme, elle veut prouver l’innocence de son fils. Le drame va donc se jouer dans les plaines désertiques du Sonora.

Gilles Mezzomo réussit l’exploit de donner des pages magnifiques, rythmées, bruyantes, où la poussière est soulevée à chaque cavalcade.

L’artiste est très à l’aise dans les grands espaces. Et il l’est autant dans les scènes d’actions violentes. Il parvient aussi à faire passer les émotions dans les expressions de ces personnages.

Hacendado est un très bon western. Un récit âpre et cruel qui ne vous laissera pas indifférent !

Par BERTHOLD, le 5 juillet 2023

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