HADES, CHASSEUR DE PSYCHO-DÉMONS
Volume 3

L’odieux chef du club de journalisme, Sadao Yodobashi, un élève de 3e, envoie son assistante piéger M. Hadès. Elle le prend en photo, prétextant un reportage sur le nouvel infirmier. Mais Sadao met surtout en avant, dans le journal du collège, “‘l’effroyable faciès” de M. Hadès. Mais il veut des informations plus scandaleuses et devient de plus en plus obsédé par les faux scoops et les infos truquées, à tel point que Sadao va être une proie facile pour un psychodémon surnommé Paparazzi.

Par legoffe, le 4 février 2013

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Notre avis sur HADES, CHASSEUR DE PSYCHO-DÉMONS #3 – Volume 3

Ashibata et ses amis en voient à nouveau de toutes les couleurs dans leur collège. Avec M. Hadès ils vont affronter de nouveaux psychodémons dans une ambiance toujours cocasse. Dans ce récit fantastique, l’humour est, en effet, aux premières loges.

Les situations sont aussi très variées. Le collège n’est pas le seul théâtre des aventures de nos héros. Nous les retrouvons, par exemple, aux sports d’hiver (voyage scolaire toutefois), dans une compétition sportive, etc. Les démons ont également des talents extrêmement diversifiés, ce qui démontre la grande imagination de Shô Aimoto. Il se renouvelle beaucoup, offrant ainsi une récréation toujours très efficace. Et il est intéressant de voir que l’apparition des démons est presque toujours liée aux tracas de quotidien des collégiens. Leurs doutes et leurs faiblesses sont celles de tous les adolescents. On parle de manque de confiance en soi, d’amour, de mode… Les jeunes s’y retrouveront forcément.

Les épisodes sont donc nombreux dans ce troisième tome, et emplis de surprises. Mais la profusion des histoires différentes a aussi ses revers : certaines aventures de nos collégiens mériteraient d’être mieux développées. Les conclusions de plusieurs épisodes sont trop rapides. C’est dommage lorsque l’on a autant d’imagination.

L’ensemble n’en reste pas moins récréatif, grâce à son esprit loufoque et une mise en scène originale et dynamique.

Par Legoffe, le 4 février 2013

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