HAGARD ENQUÊTEUR DE L'HISTOIRE
Le mystère des coupeurs de tête

Hagard et sa classe vont visiter le Centre Archéologique de Ribemont-sur-Ancre et sa collection Gallo-Romaine. Cependant, le jeune garçon a une petite particularité, lorsqu’il s’endort, il voyage dans le temps, et plus particulièrement les périodes que lui évoque ce qui l’entoure. Le voilà donc qui se retrouve d’abord vers 250 avant JC, puis l’An 20 après JC et enfin environ 220 après JC… Ces voyages lui permettent de découvrir les cultures qui évoluent, les Gaulois qui se débarrasse progressivement de leur racines pour se faire assimiler par les romains, par exemple…

Par fredgri, le 6 septembre 2022

Notre avis sur HAGARD ENQUÊTEUR DE L’HISTOIRE #1 – Le mystère des coupeurs de tête

Initialement né d’une envie commune entre le Conseil Départemental de la Somme et Somme Patrimoine pour valoriser auprès du jeune public les trésors historiques du département samarien, ce projet BD arrive enfin dans les librairies grâce au soutien des Éditions de la Gouttière.

Le concept est finalement assez simple, un jeune amateur d’Histoire, rêveur de surcroit, glisse dans le temps à l’occasion de ses petites siestes inopinées, ce qui lui permet à la fois de s’immerger dans différentes époques de sa région, mais aussi de nous faire découvrir, par quelques détails, les us et coutumes de ces temps reculés !
Pour ce premier volume, l’accent est mis sur les différences de pratiques religieuses entre les Gaulois et les Romains et comment les premiers se sont progressivement fait assimiler par la culture romaine dominante. Ainsi, derrière l’image du conquérant belliciste, Rome apparait bien plus comme un réformateur urbain qui a surtout unifiés les différents clans de Gaulois, en structurant à la fois les transports et le commerce, quitte à imposer ses propres pratiques, comme les lieux de cultes, les habitations et tout ce qui touche plus directement le quotidien de ces populations conquises.

Cependant, le propos n’est pas à la polémique, mais bel et bien à l’appréhension didactique d’une culture régionale qui s’est petit à petit nourrit de son Histoires, des uns et des autres.

L’écriture est de ce point de vue particulièrement fluide et accessible, avec une volonté de clarté dans le discours, afin que les jeunes lecteurs puissent facilement s’y retrouver ! Graphiquement, le dessin garde la même logique. C’est efficace, expressif et on en ressort agréablement satisfait d’avoir appris quelques petits détails très intéressants ! D’autant que les auteurs rajoutent au récit trois doubles pages qui reviennent sur les détails archéologiques rencontrés dans les pages précédentes !!!!

Une série qui va gagner en force au fil des volumes. Vivement la suite !

Par FredGri, le 6 septembre 2022

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