HANDMAN
Faire face

Voici enfin le deuxième tome de Handman.

Avec brio Quentin Lefebvre réussi à nous présenter la nouvelle vie de Mickaël, ce super héros qui ne maitrise encore qu’assez mal son super pouvoir. Le dilemne est énorme, doit-il se cacher et cacher son pouvoir, doit-il en user et abuser en se montrant ouvertement au grand jour. De nombreuses questions que se pose le jeune lycéen à la recherche de son identité.
Mais au fond de tout ça, derrière cette histoire de super héros, Quentin Lefebvre, scénariste et dessinateur de cette série, nous présente la mutation que vivent les adolescents dans leur corps, leur tête et leur coeur. Avec les questions que se pose son personnage, indéniablement, se sont les questions que les ados se posent plus ou moins consciemment sur la VIE.

Très habillement, l’auteur nous ouvre les portes de l’univers psychologique de son personnage, et c’est plutôt réussit. Hélas, c’est sur le dessin que le bas blesse encore.
Du coté des illustrations, hélas, Quentin Lefvebre n’a pas énormément amélioré les proportions de ses personnages et leurs positions. Un regret que j’avais déjà exprimé dans le premier tome. Mais il faut bien dire, que c’est certainement l’exercice le plus difficile en Bande Dessinée, et qu’il est évident que le travail de ce jeune auteur ne pourra aller que vers l’amélioration.

En tout cas, en plus de m’être fait plaisir à lire ce nouvel opus, je suis ravi de le soutenir.
Quentin, persévère, tu es sur la bonne voie !

Par AUB, le 9 mai 2016

Voilà une série originale qui selon son rythme propre.
Fondamentalement, au lieu d’être simplement une histoire classique (classique dans son traitement) de "super-héros", c’est plutôt une réflexion (bien vue d’ailleurs) sur un "grand thème" : que se passerait-il si…
Donc, nous suivons le jeune héros qui doit faire face à sa nouvelle situation (nous voulue, non désirée) et qui essaye de rester discret alors que d’autres, peut-être, aurait essayé d’en tirer tout de suite gloire et profit…
Un récit attachant car les personnages sont bien mis en scène. On attend la suite avec impatience.

Par Arnaud Vincent, le 9 août 2017