HARDLAND
Le Sanglier
Dreamland est la pays des contes et de la magie…
Seulement, voilà, la magie a complètement disparu, alors, tout fout le camp : le pays a sombré dans la décrépitude la plus totale, le désenchantement ronge les cœurs un peu plus chaque jour.
Dans cet univers glauque, les garants de la justice ont fort à faire. C’est particulièrement le cas de la Fée Meth, de l’Elfe Velronn et du Centaure Ashwil.
Surtout lorsque débarque aux geôles un sanglier qui affirme être l’auteur de crimes en série… qui n’ont pas encore eu lieu !
Meth et Velronn l’enferment, mais le lendemain, ils doivent se rendre à l’évidence : un crime a bien été commis. Coïncidence ou préméditation?…
Par PATATRAK, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2913714110
Notre avis sur HARDLAND #1 – Le Sanglier
Il faut s’y faire, ce n’est pas simple de rentrer dans l’histoire de « Hardland » ! Les héros évoluent dans un univers des plus glauques où toute féerie a disparu. On se dit que tout cela est bien triste : tout semble à l’abandon, décrépit… Même les héros sont plutôt moches, il faut bien l’avouer, avec leur look un peu gothique. Alors, pour faire corps avec eux… Pas simple de les suivre gaiement, la fleur au fusil! ;o)
Mais on se gardera bien de s’arrêter à cela. Car cette série est diablement efficace !
D’abord, une intrigue alambiquée à souhait : qui commet vraiment les meurtres ? Le Sanglier aurait-il retrouvé de cette magie qui pourtant semble avoir définitivement abandonné Dreamland ? Pourquoi tant de haine ?
Pascal BRAU mène diablement bien l’enquête, nous amenant aux mêmes fausses pistes que nos héros (en tout cas, moi, je me suis planté à chaque fois que j’ai cru deviner), en faisant progresser l’intrigue sûrement tout en prenant son temps… Un vrai régal, surtout quand on arrive au dénouement !
Ensuite, il y a cet humour décalé, qui peut en rebuter plus d’un, mais qui m’a beaucoup plu personnellement. Les répliques désopilantes ou bien senties fusent dans ce tome, et c’est un petit bonheur en soi.
Les situations cocasses sont légion également, comme par exemple les relations de Meth et Velronn avec leur chef. On pense immédiatement au capitaine de service dans toute bonne série policière qui se respecte, engueulant ses hommes comme du poisson pourri, mais qui au fond ne cherche que l’efficacité. J’ai plus particulièrement pensé au capitaine Dobey de « Starsky et Hutch ». Mort de rire !…
Graphiquement, Pascal BRAU n’est pas un manchot non plus : les dessins donnent toute sa force au récit : univers sombre, décadent, paysage morose, lugubre ; le tout rehaussé par des couleurs parfaitement adaptées à l’état d’esprit délicieusement anti-conformiste de cette BD !
Vous l’aurez compris, ce tome 1 de "Hardland" est une sorte d’extra-terrestre dans l’univers de la BD, mais il vaut largement le détour!!
Par PATATRAK, le 29 juin 2004
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