Harleen

Le film sur Birds of Prey étant encore assez frais, DC en profite pour multiplier les projets autour de la belle psychopathe Harley Quinn, chérie du Joker en personne !
Et dans la foulée on lance une mini-série dans le nouvellement créé "Black Label" mettant en scène une version plus réaliste de la jeune femme, mais cette fois qui nous entraîne dans ses origines ! Il ne faut donc pas s’attendre à des révélations extrêmement originales, l’histoire ayant été racontée mille et une fois auparavant ! Sejic glisse même l’histoire de Two face en plus !

Et c’est, je pense, là ou le bas blesse. On a droit à une tentative d’explication psy de cette relation et c’est très vite assez laborieux, d’autant que la démonstration n’est pas particulièrement convaincante ! De plus, Sejic en profite pour glisser en fond une polémique autour du rôle des justiciers archi convenue, qu’il n’exploite pas jusqu’au bout et qui peine à sortir des sentiers battus, C’est vraiment dommage !

Graphiquement, je dois bien avouer que je ne suis pas non plus très réceptif à ces crobars à peine fignolés ! Sejic nous a maintes fois démontré qu’il pouvait produire de très belles illustrations, et là, à part sur quelques pages éparses, il semble s’être dépêché, ne peaufinant que les visages des personnages principaux !

Une grosse impression du projet en trop qui souffre d’une grande mollesse globale, presque inintéressant au final !

Pour fan uniquement !

Par FredGri, le 3 juillet 2020