HARLEM
Le monstre de San Pedro
Suite à son casse plutôt foireux où il s’est retrouvé coincé entre les mafiosi et les flics ripoux, Lennox Motumba cherche une occasion de se refaire. Mais ce n’est pas évident quand on est dans la clandestinité la plus totale. Mais pour fuire New York et laisser derrière les ennuis, il décide de participer au "Grand ball", une grande compétition de combats de chien qui a lieu dans la fosse, les bas-fonds de la ville.
Mais ses diverses tentatives, même avec une drogue expérimentale censée développer la hargne des chiens n’ont jamais été fructueuses. Et pour conjurer le sort, il se rend au Pérou, chez un éléveur de pur-sangs pour dénicher la perle rare qui parviendra à manger le terrible boule-de-nerfs tout cru.
Par eric, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782749303406
Notre avis sur HARLEM #2 – Le monstre de San Pedro
Je pensais que Lennox serait vacciné des combines suite à ses déboires dans le guépard intrépide mais ce serait comme donner une boite d’allumettes à un pyromane assis à côté d’un bidon d’essence. C’est plus fort que lui, et c’est heureux pour nous lecteurs. Fidèle à son habitude, Lennox attire les tuiles comme un paratonnerre la foudre. Mais pourtant, on est presque étonné de voir que, cette fois-ci, il pourrait réussir. Une fois de plus, Brrémaud nous délivre une histoire drôle et percutante. Cela commençait doucement avec cette histoire de chiens de combat mais la découverte du chien Salem vient donner un petit coup de booster au récit. Sans oublier que tout au long de l’album, Lennox et sa bande naviguent sur le fil du rasoir avec leurs anciens ennemis ripoux.
Pour ce qui est du dessin, il participe grandement à l’ambiance de la série avec son style semi réaliste. Ici, on délaisse les joies de l’architecture new-yorkaise qui nous rappelait les courses poursuites de Starsky et Hutch par une ambiance un peu plus glauque avec la découverte des égouts de "big apple". Mais on n’a pas le temps de s’ennuyer car chaque case est richement travaillée. Il en va de même pour le jeu des couleurs qui donne une tonalité psychédélique, histoire de nous rappeler que nous sommes dans les années 70.
Ce second tome est tout aussi séduisant que le premier et nous donne envie de découvrir la suite, quand on sait que Lennox a une curieuse tendance à nouer des mésententes et à s’attirer des amis peu recommandables.
Par Eric, le 23 septembre 2007
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