HARRY DICKSON
Les Spectres Bourreaux

Un tome rondement mené, qui n’est pas sans rappelé « l’Ile Noire » de Tintin : beaucoup de paysages typiques y font allusion à mon sens (un hommage ?), comme le repaire des bandits, bien que celui-ci est sensé se trouvé en Irlande (en Ecosse pour Tintin).

Ce qui, à mon avis, est vraiment très plaisant pour le lecteur, pour moi en tout cas, c’est le côté « historique » de cette BD : techniquement, on sent qu’il y a eu beaucoup de recherche. Les véhicules sont très réalistes, comme les navires ou les aéronefs. J’adore, on a vraiment l’impression de retourner dans les années 30. Idem pour les décors, qui sont très bien rendu (comme par exemple le quartier chic de Berlin).

L’intrigue de ce tome est consistante, et le lecteur est embarqué dans une aventure où les rebondissements ne manquent pas. Même s’il y a moins de suspense que dans le premier opus, je trouve qu’on se laisse emporter par le récit très facilement. Les changements de lieux participent à cette action omniprésente, puisqu’on visite Londres, Berlin, l’Irlande… C’est très agréable !

Si vous avez aimé le premier tome, si vous aimez cette ambiance typique entre mystère, un chouia d’ésotérisme, atmosphère d’avant-guerre, ce deuxième tome est pour vous !
En plus, ce tome se termine par la mort d’un des éléments moteurs de la série. Vraiment ??? Je vous laisse le soin de découvrir lequel, héhéhé…

Par PATATRAK, le 28 février 2005