HARRY DICKSON (NOUVELLE SÉRIE)
La cour d'épouvante

Depuis quelques temps, le milliardaire M. Hamilton fait d’étranges rêves ou il se voit convoqué par une mystérieuse « Court d’épouvante » qui le condamne à devoir payer une très forte somme en paiement de ses crimes… Inquiet, il finit par faire appel à Harry Dickson qui se rend donc chez lui et finit par élucider l’affaire… Mais il découvre aussi que derrière ce machiavélique plan se cache en réalité son ennemi juré, le diabolique Mysteras…

Par fredgri, le 26 mai 2024

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Notre avis sur HARRY DICKSON (NOUVELLE SÉRIE) #2 – La cour d’épouvante

Doug Headline, Luana Vergari et Onofrio Catacchio continuent donc leur adaptation des aventures de Harry Dickson, le légendaire détective créé par Jean Ray. Nous retrouvons ainsi, dans ce second volume, le machiavélique Mysteras, l’ennemi du héros qui construit une très habile machination pour déposséder un riche philanthrope de sa fortune.

Comme on peut s’y attendre, le détective déploie toute son intelligence à décrypter les signes qui se présentent à lui, finissant immanquablement par déjouer les multiples pièges que lui tend son adversaire. Toutefois, derrière ce schéma récurent et finalement assez prévisible, le véritable intérêt de ce type d’intrigue résulte de l’adresse du héros à parvenir à ses fins. De ce point de vue, le scénario d’Headline et Vergari suit scrupuleusement la trame de Jean Ray, en respectant à la lettre l’esprit de ces aventures teintées de fantastique.
Peut-être qu’en fin de compte, on reste dans un registre très codifié, voire même classique dans la forme, mais je dois dire qu’une nouvelle fois, cela fonctionne parfaitement, même si ça manque d’audace globalement. L’idée n’est visiblement pas de moderniser ces enquêtes, ni même de construire un nouveau corpus, mais bel et bien de nous proposer un hommage sincère et respectueux du matériau initial.

Graphiquement, on est dans la même démarche. Le trait de Catacchio est très beau et plutôt classique lui-aussi (il me fait penser en quelque sorte à l’anglais Dave Gibbons), il respecte parfaitement l’image que l’on peut se faire de Dickson, sans pour autant se lancer dans un dynamisme outrancier.

Il en résulte un album qui se lit très agréablement, où l’on retrouve tout ce que l’on peut apprécier de ces whodunnit captivants. Pour les fans et tous ceux qui voudraient passer un bon moment avec une BD dans les mains.

Par FredGri, le 26 mai 2024

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