HAWKWOOD
Mercenaire de la guerre de cent ans

 
Commandées par le prince Edouard, les armées d’outre-Manche marchent sur Caen. Malgré la menace, le roi de France ne daigne pas leur opposer les forces françaises, persuadé que le manque de vivres auxquels les Anglais sont confrontés les stoppera bientôt dans leur progression. Le comte d’Alençon n’approuve pas cette décision et décide de lever une armée indépendante pour prêter main forte au Caennais. En marge des combats principaux, ces derniers vont tendre une embuscade dans laquelle tomberont Hawkwood et ses mercenaires…
 

Par sylvestre, le 11 avril 2016

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Notre avis sur HAWKWOOD #2 – Mercenaire de la guerre de cent ans

 
John Hawkwood a été présenté dans le premier tome de ce manga comme un homme fier, orgueilleux, et cupide. C’est une attitude que son statut nous a fait accepter, mais qui ne lui vaut bien entendu pas que des amis. Dans ce second tome, de nouvelles séquences le mettent face aux comptables de ses employeurs et à ses employeurs eux-mêmes et lui font rejouer ce rôle d’exigent prestataire de services : ces séquences sont là pour nous confirmer son indépendance vis-à-vis de tout le monde. Elles nous font relativiser sur cette cupidité dont on l’accuse, aussi, mettant plutôt en lumière sa lucidité…

Le chef des mercenaires John Hawkwood avait le beau rôle dans le premier volet puisque tout lui a souri : il a convaincu ses nouveaux employeurs, il a su monnayer des options sur son contrat et il a brillé lors des combats auxquels lui et ses hommes ont participé. Dans ce second tome, on est donc contents d’observer qu’il n’est pas non plus complètement infaillible : sinon il n’y aurait jamais eu de suspense ! Ce manga n’est donc toujours pas modèle d’originalité à un niveau ou à un autre mais il reste une lecture intéressante pour son côté historique, pour ses actions à suspense, pour son graphisme agréable ne s’interdisant pas des vignettes "très gore mais sachant rester nettes" lors des combats et pour le statut même de mercenaire qu’ont John Hawkwood et ses hommes : un statut qui a lui seul peut vous retourner le cours des choses d’une minute à l’autre…
 

Par Sylvestre, le 11 avril 2016

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