Hellblazer : Dépendance mortelle

John Constantine ne va pas bien. Le docteur lui a annoncé qu’il avait un cancer des poumons, à un stade avancé et qu’il est en phase terminale. John sait qu’il n’a aucun espoir de guérison. Même la magie ne peut rien faire dans ce cas-là. Il doit se résigner à son sort et dire adieu à ceux qu’il aime. Mais d’abord, il se rend dans un hôpital où l’on soigne les patients atteints d’un cancer et qui sont en phase terminale. C’est là qu’il fait la connaissance de Matt, un malade qui n’en a plus pour très longtemps aussi. Les deux sympathisent.

Par berthold, le 11 septembre 2024

Notre avis sur Hellblazer : Dépendance mortelle

Urban Comics propose dans sa collection Nomad l’un des récits phares de la série Hellblazer. Dépendance mortelle reprend les épisodes US :

  • Hellblazer #41-56.

Garth Ennis a repris les rênes de la série. Et pour ses débuts sur ce titre, il nous raconte que John Constantine, grand fumeur de cigarettes (vingt à trente par jour), est atteint d’un cancer des poumons et qu’il est en phase terminale. Le magicien, le sorcier ne peut rien faire pour s’en sortir. Résigné, il doit faire ses adieux à sa famille et à son meilleur pote. Il ne se voit pas finir sa vie, souffrant, sur un lit d’hôpital. il opte pour un moyen rapide pour quitter cette vie : le suicide. Et John ne s’est pas fait que des amis de l’autre côté, en enfer, certains démons se préparant à récupérer son âme. C’est là que vous comprendrez pourquoi Constantine est aussi surnommé l’escroc ou l’arnaqueur.

Le récit d’Ennis est vraiment très bon et surprenant. C’est aussi une bonne analyse de cette maladie et de la souffrance qui en découle. Le scénariste parvient à amener beaucoup d’émotions dans ce récit. Puis, nous retrouverons Constantine sur d’autres aventures ou enquêtes, pour notre plus grand plaisir, où il va même à sa façon affronter en quelque sorte Jack l’éventreur. Garth Ennis n’hésite pas non plus à nous entraîner dans l’horreur par moment. Certains passages sont assez gore et violents. C’est pour cela que ce livre s’adresse surtout à un public averti.

Graphiquement, William Simpson apporte son savoir faire sur les pages de Hellblazer. Son style ne laisse pas indifférent. Nous retrouvons aussi deux artistes comme Sean Phillips, qui reviendra plus tard sur la série avec Paul Jenkins, ou Steve Dillon, qui accompagnera Ennis plus tard, sur la série Preacher.

Dépendance mortelle est une belle occasion pour faire connaissance avec John Constantine. A ce prix-là, ce serait dommage de rater une telle expérience, une telle lecture.

Par BERTHOLD, le 11 septembre 2024

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