HELLBOY
Le Cirque de Minuit

1948, Fairfield dans le Connecticut. Alors que le professeur Trevor Bruttenholm discute avec son ami Malcolm au sujet d’Hellboy, ce dernier en profite pour sortir en cachette pour fumer une cigarette aux abords du périmètre de sécurité, entendant des bruits, il se lève et voit passer un clown qui placarde des affiches annonçant un cirque. Hellboy le suit et arrive à un campement ou il assiste à une représentation assez particulière…

Hellboy quitte l’Île à bord d’une vieille barque. Avec le brouillard, il ne se rend compte qu’un navire lui fonce dessus qu’au dernier moment. C’est le choc, Hellboy sombre, inconscient. Lorsqu’il se réveille, il est attaché et enchainé à l’un des mats. Le capitaine hurle à ses hommes ce qu’il compte faire de cette créature. Les marins se demandent ce qu’est vraiment ce monstre rouge. Le capitaine envisage de vendre Hellboy à une foire en espérant se faire un bon pactole. Le soir venu, un mousse s’occupe d’Hellboy et lui parle de la femme qui est à bord, une femme étrange qui lui raconte une histoire…

Par berthold, le 31 décembre 2017

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Notre avis sur HELLBOY #16 – Le Cirque de Minuit

Le personnage d’Hellboy a fêté ses 20 ans d’existence. En ce début d’année Delcourt propose un nouvel album intitulé Le Cirque de Minuit qui reprend The Midnight Circus et Into the Silent Sea.

Le Cirque de Minuit, assez court, est une histoire assez spéciale. Nous retrouvons un jeune Hellboy qui découvre les dangers qui peuvent l’attendre à l’extérieur du B.P.R.D. L’enfant fait face à un cirque assez spécial où le "patron" semble très intéressé par l’enfant. De plus, d’autres dangers le guettent.
Mike Mignola livre un récit qui, malgré tout, nous donne la chair de poule. C’est passionnant et prenant, avec une ambiance particulière. Nous en apprenons un peu plus sur les relations père/fils entre le professeur et Hellboy. Mignola rend aussi hommage à Pinocchio.

L’intrigue est mise en image par Duncan Fegredo qui nous offre une partition sans faute, avec une bonne dose de frayeur. Certaines scènes sont d’une rare beauté visuelle. Je repense à ce passage dans la galerie des glaces losque le jeune Hellboy se voit dans l’avenir. Les couleurs de Dave Stewart sont toujours aussi magnifiques, mais cette fois-ci, il y a des différences sur certaines planches, conférant à ce récit une autre puissance.

Into the silent sea fait suite à Hellboy : The Island.
Hellboy croise la route du Rebecca. A bord du bateau, l’ex-agent du B.P.R.D. comprend qu’il n’est plus en 2001, il semble avoir remonté le temps, pour être fin XiXème siècle… Une femme lui raconte l’histoire d’une malédiction, puis un mort revient à la vie, tuant ses anciens camarades. Hellboy doit l’affronter et ce ne sera pas le dernier monstre qu’il doit combattre…
Ce récit est dans la grande tradition des récits fantastiques façon Lovecraft, ou des créatures, des monstres venus d’on ne sait où, où des morts reviennent à la vie et où le héros ne sait plus à quelle époque il est. Mike Mignola nous invite à suivre une étrange et étonnante aventure d’Hellboy.

Côté graphisme, nous retrouvons le grand Gary Gianni (lire son magnifique Corpus Monstrum, chez Mosquito). Un croisement entre Bernie Wrightson et Goya. Un artiste vraiment doué, les planches sont magnifiques. Il nous plonge dans une incroyable atmosphère. Ce récit, grâce au dessin, nous fait vraiment flipper. On se retrouve face à des scènes incroyables, à vous hérisser le poil.

Une très bonne lecture, qui donne le frisson. Un album à ne pas rater.

Par BERTHOLD, le 31 décembre 2017

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