HELLDORADO
Esperar la muerte
Après l’attaque de la forteresse Syyana, le jeune Hutatsu, miraculeusement épargné, aura tenté vainement de retenir Dathcino, mais celui-ci, comme beaucoup d’autres, sera emmené de force par les conquistadores. Alors que le premier sera laissé à ses errances et à son objectif de retrouver son ami, le second découvrira avec horreur les camps espagnols où sont menées des expérimentations ayant pour but de contrer l’épidémie qui touche l’île.
De son côté, Initsiii, que les deux jeunes hommes ont connue à la maladrerie, va aller trouver son père qui n’est autre que le chef des Syyanas et va lui dire tout le mal qu’elle pense de cette stratégie de son père d’envoyer comme boucliers humains contre les attaques des conquistadores les leurs touchés, par la maladie. Car aux yeux de la jeune femme, tout rongés qu’ils sont par le mal, les malades restent des êtres humains, voire des amis, et le souvenir douloureux de la disparition de sa mère et de son frère lui donne la force de s’insurger contre les méthodes barbares de son père…
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782203393110
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Notre avis sur HELLDORADO #2 – Esperar la muerte
J’avais été époustouflé par le graphisme du tome 1 de cette série, aussi c’est les yeux fermés que je me suis rué sur ce second tome : Esperar la muerte (qu’on pourrait traduire par En attendant la mort). On avait pris connaissance des enjeux dans le tome premier, se rendant compte qu’en plus des conflits entre les indigènes et les conquistadores, l’épidémie était un ennemi commun et des Espagnols, et ses Syyanas.
Dans ce tome 2, on n’avance que peu dans l’évolution de l’histoire mais une grande importance est par contre donnée au passé, à celui d’Initsiii surtout, mais à celui du capitaine Abatirso, également.
Si l’histoire est très intéressante, c’est surtout pour le graphisme que j’ai fondu. Certains seront peut-être démotivés en ouvrant furtivement un des deux tomes et en y découvrant des couleurs très vives, trop vives. Pourtant, à s’y attarder, on entre vraiment dans un univers artistique très fort. Les visages sont très bien réalisés, tantôt assez géométriques, tantôt très travaillés surtout lorsqu’il s’agit de représenter rides et pustules. Le sang et la violence sont omniprésents, aussi, et le rouge luisant qui les caractérise trouve justement un bon équilibre dans le vert profond des épaisses forêts, dans l’ocre clair des déserts ou dans la polychromie des bâtiments peints. Beaucoup d’effets sont utilisés, aussi, comme la représentation schématique de décors qui s’apparentent alors plutôt à du papier peint ou comme ces floutés souvent utilisés dès qu’il y a mouvement. Enfin, le trait, même souvent très gras, réussit cependant à rendre aux courbes leur grâce et les luisances, les ombres sont toujours réalisées avec grand talent. Tout est très très bien fait, vraiment !
Helldorado est une série à découvrir absolument. C’est pour moi un véritable coup de cœur !
Par Sylvestre, le 9 novembre 2007
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