Hello Viviane

La première que Golo voit An Weiwei, qu’on appelle "Viviane", il tombe sous son charme tout en simplicité, en naturel. Il apprend qu’elle est traductrice, mais n’arrive pas à l’aborder… De son côté la jeune fille vient d’arriver en ville, elle aime bien la France et sa culture et compte bien se perfectionner, d’autant que les commandes affluent. Elle rencontre Nicolas, le restaurateur et son chef "Chauve", elle découvre son éditrice Lou qui semble aussi beaucoup l’apprécier… Et lentement le récit démarre… !

Par fredgri, le 29 mars 2016

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Notre avis sur Hello Viviane

Golo Zhao, que l’on connait depuis les magnifiques "Balade de Yaya", ou encore les "Entre ciel et terre", nous emmène cette fois en pleine romance doucereuse. On est entre le manga soap exacerbé et l’ambiance nonchalante d’une balade dans les rues en France, sur fond de bonne cuisine et petits plats qui donnent envie !
Ce mixte des deux cultures donne un récit assez léger et prenant ! Le seul bémol que je peux mettre, là tout de suite, c’est que du coup l’intrigue ne démarre jamais réellement, tout reste dans la retenue d’une série de passions muettes et contemplatives ! Car Viviane est bel et bien au centre de l’album. Tous sont sous le charme de cette jeune fille qui exalte un doux parfum printanier, qui s’enthousiasme pour ce qu’elle découvre, qui reste surtout naturelle, même lorsqu’elle doit retrouver son éditrice !

Bien sur, il y a un côté quelque peu forcé dans ce scénario, néanmoins j’avoue que le charme opère assez rapidement. Et même si le trait fait irrémédiablement penser à Miyazaki, les ambiances, elles, nous ramènent vers Hosoda et Shinkai… Des gestes très subtilement mis en avant, des regards, des points de respiration, c’est très beau et très fin !

En contre partie, l’histoire ne va guère plus loin que le pitch… Viviane est encore amoureuse de son ex, elle ne voit donc pas qu’autour d’elle ils sont tous séduits… Golo Zhao a donc du mal à s’écarter de son chemin très balisé. Son récit est certes captivant, mais au final on pousse un petit soupir satisfait et on passe à la suite, sans avoir envie de forcément se retourner !
Il n’en reste pas moins l’impression d’avoir passé un bon moment sur une terrasse de restaurant, en Provence, dans cette petite ville quelque peu fantasmée…

Par FredGri, le 29 mars 2016

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