HERAKLES
Tome II

 
Elle est toujours aussi fidèle à la mythologie grecque, la très libre adaptation par Edouard Cour de la vie d’Hercule (pas le pote, de Pif, hein : l’autre). Et toujours aussi amusante, aussi, toujours aussi agréable à parcourir. Ce qui est une bonne chose puisque ça prouve que ce n’est pas un tome 2 vite fait bien fait succédant à un premier opus plus travaillé, plus mûri. Non, là, on est dans la continuité, dans l’homogénéité ; et je ne dis pas ça seulement pour utiliser un mot dont l’étymologie est à chercher du côté de la Grèce ! On est dans "l’aussi bon", donc dans une suite de qualité.

Dans ce tome 2, on accompagne notre colossal héros barbu dans les quelques épreuves qui le séparaient encore de cette reconnaissance après laquelle il courait. On le suit aussi un peu "après" et on comprend en atteignant la dernière planche que cet opus ne marque pas la fin de l’histoire, qu’il sera suivi par un autre. Comme si à force de le dessiner, Edouard Cour avait réussi à dompter complètement son personnage, au point de ne pas vouloir lui rendre sa liberté tout de suite et de l’envoyer une fois encore au moins sur les chemins de l’aventure et sous les applaudissements des lecteurs qui ont apprécié ses prestations !

Oui : humour, culture, mise en scène et graphisme font bon ménage dans Héraklès ! Bravo ! Et donc vivement la suite : elle est d’autant plus attendue que si l’on connaît bien Heraklès pour ses "travaux", on le connaît généralement beaucoup moins bien pour tout ce qui fait le reste de sa légende… Comment l’auteur va-t-il traiter la suite ou comment va-t-il revenir sur le passé d’Héraklès ? Quelle importance aura-t-il accordée à chaque point qu’il aura abordé dans sa BD ? Patience, et rendez-vous au prochain tome pour le savoir !
 

Par Sylvestre, le 22 avril 2014