HERCULE POTIRON
Hollywood

La compagnie MGM, la célèbre Metro Goldfish Mayer, veut tourner un film sur les enquêtes du plus grand détective, le meilleur qui soit, le plus fabuleux, le plus élégant, le plus raffiné, le plus intelligent c’est à dire sur Hercule Potiron. De plus, ils ne veulent pas qu’un acteur interprète ce rôle, mais que ce soit Potiron himself qui joue son propre rôle. d’abord réticent, Potiron fini par accepter lorsqu’il apprend que le grand chef Jean-Baptiste Mouchaboeuf, le Napoléon de la cuisine est chargé du repas pour toute la durée du film.
Bien sur, Spratt et Nastyngs l’accompagneront.
Mais, cette invitation à participer à un long métrage à Hollywood n’est-il pas aussi un piège dans lequel on veut attraper Hercule Potiron ?

Par berthold, le 6 octobre 2009

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Notre avis sur HERCULE POTIRON #2 – Hollywood

Le scénariste Pierre Veys me fait beaucoup rire sur les séries Baker Street (Delcourt) où il se moque de Sherlock Holmes et avec Les aventures de Philip et Francis (Dargaud)où il s’attaque à Blake et Mortimer. Ces deux séries étant illustrés par Barral.

Et puis, je vois que Veys s’attaque aussi à cet autre icône de la littérature policière qu’est Hercule Poirot, crée par Agatha Christie. Il en fait une parodie et le renomme Hercule Potiron.
Alors, après ma première lecture, je me suis posé cette question : pourquoi lui avoir changé de nom au lieu de faire comme pour Baker Street et utilisé les noms de Watson et Holmes. Une question de droit peut être?
Cet Hercule Poirot…euh..Potiron ressemble étrangement à l’acteur anglais David Suchet qui a su le mieux interpréter Poirot dans une série TV. Mais bien sur, ce Potiron est quand même gaffeur, maladroit, égocentrique, odieux et gaffeur.
Ces deux comparses, Spratt et Nastyngs, sont aussi terribles que lui.
Bien sur, cela joue sur le comique de situations, sur certains gags et sur certaines mimiques. Bon, en général, la lecture reste agréable et distrayante. L’intrigue tient la route. Mais je m’attendais à beaucoup mieux. je pensais que j’allais beaucoup plus rire, comme avec Baker Street. Là, je reste quelque part sur ma faim.

Coté dessin, Caracuzzo n’est pas si mauvais que ça, lui, qui n’est pas dans son registre habituel avec Hercule Potiron. mais je trouve que les décors, que certains dessins font un peu bâclés. Il y manque quelque chose. Pourtant, les tronches de ses personnages sont assez réussies. Son Hercule Potiron est parfait. Spratt et Nastyngs aussi. Alors, que manque t’il pour que cette série soit amélioré ? Car Hercule Potiron pourrait être amener vers un niveau plus haut coté comédie.

Peut être qu’au prochain épisode, Veys saura trouvé plus d’inspiration pour trouver la bonne recette et nous faire rire.

Par BERTHOLD, le 6 octobre 2009

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