HERITAGE DES TAIRONAS (L')
Monde ancien

Après avoir utilisé avec succès ses talents de négociateur pour la construction du chemin de fer de la Southern Pacific Railroad, Richard de la Ruquerie est engagé sur un chantier en Colombie.
Le tracé, choisi par le gouverneur du puissant état de Magdalena, a le soutien du gouvernement central de Bogota mais se révèle très vite comme privilégiant les riches intérêts des amis du gouverneur négligeant l’intérêt du peuple et la volonté des indiens Kogis qui refusent de laisser le rail passer par leur territoire.

Par olivier, le 2 juin 2015

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Notre avis sur HERITAGE DES TAIRONAS (L’) #2 – Monde ancien

Richard va se retrouver coincé entre le marteau et l’enclume et ses talents seuls ne seront pas suffisants pour mener à bien sa mission.

Un incident déclenche les hostilités entre les soldats chargés de protéger le chantier et les indiens. Blessé, le jeune Vicomte est recueilli par les Kogis, ce sera pour lui le début d’un parcours initiatique, d’un voyage au plus profond de lui-même qui le transformera à jamais.
Alors que la France est entrée en guerre et que sa famille paye un lourd tribu au conflit, Richard se voit confier un fabuleux objet par la tribu qu’il quitte après des mois de convalescence, à charge pour lui de rendre le pectoral en or massif aux descendants des Taironas, antique peuple qui occupa le sol de la Colombie au cours du premier siècle de notre ère.

Après un premier tome qui nous avait laissé un peu sur notre faim, l’aventure de Richard de la Ruquerie décolle et prend une dimension historique et humaine bien plus profonde et l’exotisme du cadre de l’Amérique centrale n’en est pas la seule raison.
Stéphane Beauverger et François de la Ruquerie, apportent à leur personnage principal une réelle profondeur. Ses prédispositions à l’empathie sont libérées par la magie simple des Kogis et Il va s’ouvrir sur un nouveau monde d’humanité et d’amour.
Les deux coscénaristes évitent le piège de la mièvrerie et de la guimauve même si on reste dans une description un peu angélique et bon samaritain. Il n’empêche que l’on aimerai trouver un peu plus de personnages comme Richard de la Ruquerie dans notre société pour apporter un peu d’happy ends et de positivisme.

Le toujours superbe dessin d’Elvire de Cock nous entraine en douceur dans cette aventure où tous les ingrédients d’une belle saga familiale sont réunis.

Par Olivier, le 2 juin 2015

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