Héritage Pervers
Sarah vient de signer pour jouer dans le pilote d’un remake de Charmed. Cependant, lorsqu’elle découvre l’orientation porno du script, elle va trouver le producteur afin de l’insulter et si possible casser son contrat. Mais ce dernier lui met sous le nez quelques vidéos où l’actrice est en scène dans des séquences très hot avec des producteurs, avec d’autres acteurs etc. Pour éviter le scandale, la belle finit par accepter et se retrouve donc à jouer son rôle.
L’épisode commence, avec ses « sœurs », elle vient visiter la maison ou elles vont dorénavant habiter. Elle aperçoit une porte qui la mène à la cave ou l’attend un homme qui lui apprend qu’il est son ancêtre, qu’elle est issue d’une longue lignée de serviteurs d’un démon… Elle se retrouve alors en pleine orgie, subissant de multiples assauts sans pouvoir résister… Après tout, elle a signé son contrat…
Par fredgri, le 1 juin 2024
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782359542035
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Notre avis sur Héritage Pervers
Erich Hartmann part pourtant bien, une sorte de parodie porno de Charmed, avec une actrice forcée d’accepter tout ce qu’elle va devoir jouer. On devine assez vite le scénario prétexte, d’autant que ça dévie rapidement sur une succession de pénétrations en tout genre, débarrassés de toute forme d’intrigue. Au point ou l’on oublie dans la foulée qu’il y ai en effet une histoire à la base.
L’ambiguïté vient aussi du fait que dans les scènes appartenant à l’épisode que joue l’actrice, les pensées sont celles de son rôle, avec quelques étranges références au fait qu’elle est une actrice. Du coup, on est en droit de se dire qu’elle se laisse prendre au jeu de ce scénario, sans trop de soucis, sans même ressentir le besoin de s’en échapper.
La trame de cette histoire ne va malgré tout pas très loin, tombant assez vite dans le principe du catalogue de positions qui se suivent les unes après les autres, sans d’autres inspirations que de rester démonstratives, d’aligner les gros plans et le plus de déclinaisons possibles.
Certes le dessin en couleurs directes fait très bien le boulot, les filles sont belles et l’histoire ne cherche à aucun moment de s’engluer dans un méli mélo intellectuel. On se dit juste que ça aurait pu être un chouilla plus creusé, moins bassement prétexte…
Par FredGri, le 1 juin 2024