HEROIC PIZZA
Pepperoni power

Albert Colin menait une parfaite vie de plouc, destiné à marier sa cousine d’une laideur incomparable et à embrasser la sublime carrière de « porcher-navetier ».
Mais un beau jour, alors qu’il croit signé pour s’engager dans la chevalerie, il s’engage dans la très capitaliste entreprise « Heroïc Pizza ».
Le voila donc partit pour une vie remplie de livraisons, de trolls, de dragons et de princesses, tous morts de faim…

Par VincentB, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur HEROIC PIZZA #1 – Pepperoni power

Heroïc Pizza recueil les gags en une planche qui avaient étés publiés préalablement dans le Lanfeust Mag’.
Cette série part d’une idée délirante d’Augustin : de l’héroïc fantasy de base où monstres et chevaliers interrompent batailles afin de commander une pizza !
Nous suivons donc les aventures d’Albert Colin, personnage tantôt crétin, tantôt malchanceux, dans ses épiques livraisons.
L’auteur en profite pour tourner en dérision l’héroïc fantasy, ses codes et personnages récurrents, mais pas seulement puisqu’il arrive également à parodier le monde de l’entreprise et celui du fast food !
Par ailleurs, il arrive à inclure quelques clins d’oeils qui prêtent à sourire : Matrix, Star Wars, Le Seigneur des Anneaux…
L’humour reste cependant en général dans le registre scatologique avec une propension au gore et au trash.
Tout l’univers médiéval fantastique est détourné par l’auteur, plus ou moins finement, afin de multiplier les gags.

Augustin, qui s’occupe non seulement du scénario mais aussi du dessin et de la couleur, à trouvé avec Héroïc Pizza un univers graphique cohérent où la plupart les éléments sont personnifiés. L’auteur prête ainsi tant aux arbres qu’aux carottes des expressions débiles.
Tous les éléments des cases sont en faveur du comique avec des mimiques exagérés ainsi que des répliques en second plan (sans bulle), on a parfois l’impression de regarder un de ces vieux films du genre des Y a-t-il un flic … ? où il y avait sans cesse des gags en arrière plan.
L’univers d’Augustin est très coloré, parfois même psychédélique, les couleurs informatiques sont très « flashis » et les arrières plans sont trop souvent remplis uniquement par des dégradés photoshop.

Un album parodique servi par un dessin personnel très humoristique mais avec des gags très scatologiques et rarement fins.
Pour les amateurs du genre.

Par VincentB, le 21 mars 2008

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