HINDENBURG
La menace d'un crépuscule

1938. Tandis que la guerre gronde, Diane Hunter vient retrouver, comme chaque année, un vieil indien dans les montagnes du Canada. Jadis il lui a sauvé la vie, ainsi que celle de son père et ces visites sont pour elle très importantes. Mais le vieil homme va bientôt mourir, il a eu une prémonition, elle doit absolument retrouver ses descendants, ils ont un don qui pourrait sauver le monde d’une menace grandissante… Diane va donc devoir prendre contact avec l’un d’eux, un certain Peter Braun qui travaille sur le chantier du monumental zeppelin commandé par Hitler lui même, le Hindenburg…

Par fredgri, le 11 avril 2013

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Notre avis sur HINDENBURG #1 – La menace d’un crépuscule

Dans le premier volet de cette trilogie l’Hindenburg n’est pour l’instant qu’un élément du décor, le cadre d’une partie de l’action, mais l’intrigue est loin de se cantonner à ce seul aspect de l’histoire. En effet, Cothias et Ordas nous entraîne dans un scénario dont les enjeux dépassent largement le zeppelin lui même qui n’est en fin de compte que le symbole de la démesure nazie !

Diane Hunter, l’héroïne, est une aventurière qui se lance tête baissée dans cette histoire. On ne sait pas forcément grand choses sur elle, si ce n’est le lien avec Ahota, le vieil indien et le fait que son père est très influent, mais c’est tout. Ce qui fait qu’à la finale on n’est pas autant touché que ça par ce personnage, froid et déterminé qui évolue dans l’histoire en bravant tout les dangers. Néanmoins, son déterminisme et l’énergie qu’elle déploie entraînent l’ensemble vers récit mêlant espionnage, fantastique et aventure. C’est très prenant ! On a peut-être du mal à réellement identifier le genre, à force de multiplier les approches, mais je pense que les scénaristes n’ont pas voulu se cantonner à une simple scénario d’espionnage, ils ont voulu rajouter d’autres éléments comme ces histoires de prémonition, d’ours loup, de commandos para-normal etc. On est quelque part encore un peu dans du positionnement, c’est intéressant car tout est placé tranquillement, de manière presque didactique. Le récit avance dans une suite de rebondissements qui tiennent le lecteur en haleine, c’est très bien rythmé, avec ce qu’il faut comme information, même si on a parfois un peu tendance à s’y perdre avec tous ces officiers nazis et leur grade à rallonge !

Pour en revenir à cette touche de fantastique, c’est assez sympathique, on se demande encore ce que ça rajoute à l’ensemble, car ça n’a pour l’instant pas grand chose à voir avec l’intrigue générale, mais cela reste suffisamment intrigant pour accrocher le lecteur !

Graphiquement, le style de TieKo est très classique, mais il sert très bien le propos sans faire de zèle. Les personnages sont très bien caractérisés, la narration est efficace et c’est parfait comme ça. Un artisan honnête qui rend une bonne copie !

Un premier cycle qui commence donc de façon assez accrocheuse et qui promet une intrigue passionnante !
A suivre donc !

Par FredGri, le 11 avril 2013

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