HISTOIRE DE BRETAGNE
830-1341 : Du royaume au duché
Nous sommes le 24 juin 845, et Nantes est prise par les Vikings. Juste au nord-ouest se tient la Bretagne sur laquelle règne Nominoë. Ce dernier laissera son trône à son fils, Erispoë qui a son tour cèdera la place à son assassin de cousin, Salomon. La Bretagne bouge. L’église bretonne apparaît. Les frontières de la région évoluent avec les décennies qui passent au gré des pactes, des traités, des invasions et des legs… Les velléités d’indépendance par rapport à la Francie sont nées. Des batailles succèdent à d’autres et les Bretons s’exilent parfois, ou restent. Certains mythes se renforcent et créent la base d’une identité culturelle bretonne. Les Bretons ont leur histoire, et elle vous est contée dans cette série…
Par sylvestre, le 12 août 2010
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Scénariste :
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dessinateur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
2950624111
Notre avis sur HISTOIRE DE BRETAGNE #2 – 830-1341 : Du royaume au duché
Dans un style complètement (et logiquement !) comparable à celui du tome précédent, ce second volet de l’Histoire de Bretagne qui nous est proposée en bandes dessinées par Reynald Secher au scénario et au découpage et par René Le Honzec au dessin nous dresse l’état des lieux dans la longue période s’étendant de l’année 830 à l’année 1341.
En marge et à la fois liée à celle de ses voisins, l’Histoire de ce bout du monde ouset-européen nous est déroulée, transcrite en dessin, et illustrée en plus avec de très nombreuses cartes géographiques mettant en lumière tel ou tel aspect géographique, telle ou telle percée stratégique, telles ou telles frontières ô combien mouvantes en ces temps instables !
Assez académique en cela qu’elle liste de nombreuses personnes d’importance, cette bande dessinée n’en oublie pas pour autant l’homme du peuple, et lorsqu’il s’agit justement de nous confier des choses sur le quotidien du Monsieur Tout-le-Monde de l’époque, les auteurs n’hésitent pas à faire un break sur la frise chronologique et à nous proposer un interlocuteur lambda représentant ceux dont l’Histoire n’a pas retenu le nom. C’est un petit « plus » à cette série qui garde cela dit son côté assez sévère (parce que rigoureux et voulu le plus complet possible). Mais c’était à noter, alors voilà… C’est fait !
Bonne lecture ! Et pas d’panique : y’aura pas d’interrogation !
Par Sylvestre, le 12 août 2010
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