Histoires d'Asie et d'ailleurs

Le chant de la fille de Yue :

Lorsque le prince de Chu est venu visiter la région d’Ai-Ru, celle-ci a tout fait pour se faire remarquer par lui afin qu’il l’emmène avec lui. Ke-Yi, le petit ami d’Ai-Ru n’a pas tout de suite cru en les chances que la jeune fille avait, mais lorsqu’il s’est avéré qu’Ai-Ru avait réussir à séduire le prince de Chu, il s’est présenté avec fracas devant lui pour oser lui demander de lui laisser celle qu’il aimait, au risque d’éveiller la cruauté sans pareille qu’on accordait à ce prince au demeurant si jeune et si beau…

Le dieu de la montagne :

La petite Hyeon-A a été promise en mariage à celui qui réussirait à tuer le tigre de la montagne. Cette perspective ne lui plaisait pas, alors e Hyeon-A est partie seule prier le dieu de la montagne. Elle y a rencontré Gadbol, un garçon de son âge qui était devenu un esprit après avoir été tué par le tigre. Pour que Hyaon-A qui lui plaisait reste à ses côtés, Gadbol s’est enfermé dans les mensonges qu’il a commencé à raconter à la jeune fille, lui assurant qu’elle aussi avait été tuée par le tigre et que, par conséquent, rentrer chez elle était devenu inutile…

L’enlèvement de la mariée :

Une jeune femme promise en mariage à un aristocrate va se faire enlever pendant le voyage qui la conduisait à son futur époux. Ce rapt allait cependant prendre de plus en plus l’apparence d’un coup monté par l’un de ceux qui l’escortaient…

L’éventail fleuri :

Yu-Ling a perdu son père qui a été tué par des étrangers. Depuis, elle voue à ces derniers une haine sans limite qui l’a poussée à prendre part à des assassinats d’Occidentaux. La seule chose qui lui reste de son père défunt, c’est un éventail qu’il n’avait pas fini de peindre. Elle avait alors décidé de se servir du sang de chacune de ses victimes pour compléter la peinture. L’évolution de « l’œuvre » fournira une piste à Yi Ce-Leng qui menait l’enquête…

La maison close :

Xue-Yi travaillait dans une maison close mais faisait le malheur de sa patronne parce que les clients ne voulaient pas d’elle. Comment donc avait-elle pu un jour se retrouver au bras de M. Yan, le client régulier d’une autre, dont on disait même qu’il allait peut-être l’affranchir ?
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur Histoires d’Asie et d’ailleurs

Une fois encore, les éditions Delcourt nous permettent la lecture de nouvelles histoires réalisées par la talentueuse Natsuki Sumeragi. Cinq histoires sont en effet au sommaire de ce nouveau volume, et parmi elles une se passe en Europe (L’enlèvement de la mariée). C’est d’ailleurs peut-être le titre qu’on appréciera le moins des cinq, un peu déstabilisés d’être déracinés, en quelques sortes, des univers où la mangaka avait pris l’habitude de nous emmener ; et ce d’autant plus qu’on imagine aisément que cette histoire eut pu être transposée en extrême-orient.

Finesse du trait et narration délicate portent toujours aussi bien les histoires que l’auteure imagine ou adapte. Elles sont aussi les garantes de l’émotion qui s’invite généralement dans ces récits qu’on prend donc un immense plaisir à découvrir. Détailler quelque peu les différentes histoires dans la partie haute de cette fiche plutôt que de vous servir un simple "Ce volume rassemble cinq histoire courtes" montrera, j’espère, mon sincère désir de vous inciter à aller vers l’œuvre de cette auteure dont chaque nouveau titre devient alors un rendez-vous incontournable pour ceux qui s’en sont entichés !
 

Par Sylvestre, le 9 juin 2009

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