Homies

C’est la grande effervescence dans le quartier Quien Sabé de los Angeles. En effet, Hollywood et Gata vont se marier. Nombreux sont les invités du Barrio qui ont répondu présent pour assister à l’union impensable des deux homies. Toutefois, ces derniers sont toutefois préoccupés par cet évènement dont l’organisation, au grand dam de Gata, a été contrariée par une foultitude de péripéties et également, pour Hollywood, par ce qui s’est réellement passé la veille au soir lors de son enterrement de vie de garçon. Allez, pas de stress, le passage devant Monsieur le curé devrait bien se passer ! A moins que certains, pour une raison bien précise, décident de s’opposer à l’union et que d’autres grains de sable viennent enrayer la cérémonie.

Par phibes, le 13 mars 2018

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Notre avis sur Homies

Les éditions Ankama mettent à l’honneur l’univers très bigarré dont a été à l’origine David Gonzales durant les années 90 et dans lequel des personnages aux origines hispaniques, les homies, issus de quartiers à fortes proportions mexicaines, alimentaient moult équipées automobiles et autres.

Après avoir atteint une certaine popularité, notamment à la suite de la création d’un large éventail de petites figurines homies qui connurent un réel succès, et ensuite une introspection dans l’univers comics, l’artiste revient en force avec plusieurs compadres à ses premières amours en publiant via la collection Label 619 quatre historiettes de ces fameux chicanos.

Du mariage de deux personnages récurrents (Hollywood et Gata) jusqu’à l’ingérence dans la petite communauté du barrio d’un étranger hors du commun en passant par l’implication des homies dans un match de catch et les démêlés avec le fantôme de la Llorona, l’on concèdera que les récits menés par Elliott Serrano qui, inspiré par ces homies, fait feu de tout bois, nous plonge dans des ambiances pour le moins enflammées et assurément pimentées. A n’en pas douter, l’humour est assez présent dans ces quatre aventures, certes servi par des dialogues « hispanisés » bien fleuris mais sans pour autant emporter le lecteur dans le délire des gens du barrio.

Il va de soi qu’Andrew Huerta s’est bien accaparé le travail de David Gonzalez pour en restituer une vision pour le moins stylisée et moderne. S’appuyant sur une certaine angulosité et une épaisseur de trait conséquente qui peut plaire à certains et déplaire à d’autres, l’artiste joue grassement sur ses effets picturaux (aplats de noir et colorisation flashie), sur le choix des plans et sur le côté très massif (voir herculéen) de certains de ses personnages comme Loco.

Une curiosité sympathique qui a le mérite de remettre sur le tapis l’univers des Homies de David Gonzalez.

Par Phibes, le 13 mars 2018

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