Hong Kong Love Story
Tomoyo est actrice. Elle décroche un contrat et part au Japon. Le film est une série B sans prétention.
Pourtant, le tournage ne manque pas d’interêt et elle tombe amoureuse de Mario qui lui est amoureux d’un autre.. Hum hum.. Pour se consoler, Tomoyo va tomber dans les bras de l’assistante Miyako, plutôt experte dans ce domaine.
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2908981904
Notre avis sur Hong Kong Love Story
L’aventure de « Hong Kong Love Story » est une histoire à tiroir. En effet, 5 ans plus tôt Hendriks a réalisé « Fighterpilot » paru chez «La Cafetière » en 1999. Fighterpilot est le film dans lequel joue Tomoyo, héroïne précisément de l’album qui fait l’actualité d’aujourd’hui. L’éditeur La Cafetière est toujours présent dans l’aventure mais il s’allie en co édition avec Vertige Graphic. Ceci est donc un bel encouragement éditorial pour soutenir les jeunes auteurs qui méritent toute l’attention du public mais qui ont moins de chance d’être présentés en tête de gondole, malheureusement.. !
Le récit est intimiste, un peu lent, et le dessin est très particulier. Très peu d’arrondis, les nez sont droits, pointus, busqués.. les visages féminins sont masculinisés, ça manque de charme au premier degré.
Pourtant, la lecture achevée.. on est assez subjugué par la manière dont l’auteur réussit à captiver avec cette caricature car finalement, l’histoire de Tomoyo est plutôt une critique un peu acerbe, une comédie de boulevard qui montre les travers et les attitudes des contemporains.
C’est assez cru et direct et la narration banalise les vocations professionnelles, les habitudes sexuelles des uns et des autres et les sentiments. Parfois risible, parfois affligeant, Hendricks laisse un peu de place à tout le monde y compris aux fantasmes et aux partenaires imaginaires… Tomoyo ne manque pas de goût et choisit un prince charmant sorti tout droit de son château et seul représentant du romantisme dans cette histoire.
D’abord séduite par la superbe couverture, j’ai été freinée par le dessin aux traits trop cassants pour mon confort personnel mais, l’ambiance générale, le ton assez gonflé de l’auteur et finalement le personnage mystérieux de Tomoyo.. l’ont emporté et ma curiosité a été largement satisfaite. Mais attention, cette histoire n’est pas gratuite et pour certains, c’est le vide sidéral de leur vie qui va leur sauter au visage. A lire pour le fun avec des pincettes.. 😉
Par MARIE, le 28 août 2004
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