Hoodoo darlin'
Adèle, blessée, fonce à tombeau ouvert à bord d’un vieux pick-up sur une route de Louisiane en plein cœur d’un inquiétant et terrible orage.
Quelques mois plus tôt, alors qu’elle n’était qu’une simple Hounsi, apprentie du culte Vaudou, elle commit par curiosité une faute aux terribles conséquences qui mit son maitre dans l’obligation de passer un marché avec les esprits.
Elle devra, pour sauver sa vie et le savoir de son maitre capturer et ramener dans leur monde cinq esprits fugitifs qui se cachent dans des corps humains.
Par olivier, le 27 avril 2013
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782203047037
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Notre avis sur Hoodoo darlin’
Adèle est douée, elle possède le don et pourtant elle est loin d’être prête à accomplir ces rites qui la confrontent au mal, à la mort.
Léonie Bischoff, nous entraine dans une étrange aventure, au sein d’un univers que nous ne connaissons que fort peu et fort mal. Bien loin d’une écriture pour amateur de sorcellerie de pacotille, de lieux communs et de fantasmes, le scénario, s’appuie sur une solide connaissance du culte Vaudou pour tisser une histoire sur le thème du pouvoir.
Au cours de sa quête des esprits malsains en cavale, Adèle, qui représente le coté simple et innocent se trouve face à un étrange individu, un grand ténébreux versé lui aussi dans le culte Vaudou qui lui vient en aide. Mais cet homme a choisi le coté obscur du culte et cherche à s’approprier les entités capturées par la jeune femme afin d’être reconnu par les esprits comme le successeur du maitre à la place d’Adèle.
La trame de base a donc un petit gout de déjà vu, un maitre et deux élèves, une gentille qui n’a pas terminé sa formation et un méchant prêt à tout pour devenir grand prêtre.
Malgré tout, la magie opère et on se trouve happé par le récit qui mêle avec subtilité la culture Vaudou aux volontés perverties ou innocentes de l’âme humaine.
Le dessin qui interpelle et attire dès la couverture est envoutant. L’ambiance que Léonie Bischoff élabore, tant par la souplesse de son trait que par les couleurs qu’elle pose, nous entraine sans réserves au plus profond des bayous où évoluent ses personnages dans des scènes où la violence et le fantastique sont omniprésents.
Une réelle et bien agréable surprise que cet Hoodoo darlin’.
Par Olivier, le 27 avril 2013
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