HORLOGE (L')
Premiere partie

Dans un futur très lointain, où les gens ont oublié ce qui fait notre quotidien, la société, imposée par les prêtres et les administrateurs est douce et lisse. Les habitants de la vallée vivent bienheureux, protégés des "Hérétiques du champ de roses" et de leurs idées subversives dans un Eden lénifiant.

Par olivier, le 15 novembre 2010

Notre avis sur HORLOGE (L’) #1 – Premiere partie

Ian, Vi et Juanalberto lors d’un tremblement de terre font un rêve, fugace et déliquescent. Aucun souvenir ne leur reste, juste une impression, une sensation qu’ils doivent se rendre à la fête du jour de Miro.
Dans cette société où le savoir n’est plus qu’un vague souvenir, Le Peintre, personnage mystérieux, passeur de symboles, meurt, assassiné.
Sa dernière œuvre, présentée au public par les prêtres de la Sainte Association provoque un choc chez nos trois personnages. Le tableau représente leur rêve, identique pour chacun des trois.
Quelque chose s’éveille dans la conscience de Ian, une ombre s’installe, il commence à douter des prêtres, des administrateurs, des gardiens de la connaissance qui, sous couvert de cérémonies sacrées, de rituels, dissimulent la vérité.
Il ne lui reste plus qu’une chose à faire, partir vers l’Occident, quitter cette vallée pour découvrir l’origine et la signification des choses, rejoindre les hérétiques et pour cela une seule solution : capturer un coquillage volant.

Roosevelt invite le lecteur à parcourir les multiples niveaux de lecture du premier tome de ce diptyque, au travers d’un monde admirablement construit.
Au travers des symboles qui parsèment à profusion l’album, c’est une quête initiatique que les trois héros et le lecteur avec eux sont invités à suivre.
Deux albums, douze chapitres, douze couleurs, douze signes du zodiaque, douze heures de cette horloge, cercle sacré où le récit se déroule entre art et symbolisme.
C’est à la découverte de la signification de ces signes que partent nos trois héros, vers la connaissance de la vérité.

Chacun y trouvera ses références et interprétera les signes en fonction de ses références et de sa propre culture.
Initialement publié par les éditions Paquet en 2000 et 2001 en trois volumes, l’Horloge retrouve ici une édition en deux volumes et grand format qui donne à l’œuvre la respiration dont elle a besoin.  

Par Olivier, le 15 novembre 2010

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