How I married an Amalgam sister
Volume 1

Uryû a perdu sa mère très jeune, décédée des suites d’une grave maladie. N’ayant pas d’autre famille, le garçon a grandi dans un foyer et s’est juré de réussir des études de médecine.

Alors qu’il révise pour entrer à l’université, il doit quitter l’orphelinat, ayant atteint l’âge maximal. L’établissement lui a, toutefois, trouver une famille d’accueil. C’est ainsi qu’il se retrouve à vivre au sanctuaire Amagami avec le prêtre… et ses trois petites-filles, superbes et pleines de caractère. La cohabitation commence difficilement et s’avère riche en quiproquos. 

Surtout, au bout de quelques jours, le prêtre lui annonce qu’il compte sur lui pour prendre la relève au sanctuaire en épousant une de ses petites-filles. Ces dernières, comme Uryû, sont sidérés par la demande du grand-père.

Par legoffe, le 3 juillet 2023

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Notre avis sur How I married an Amalgam sister #1 – Volume 1

Marcey Naito n’est pas encore connu des lecteurs français. Mais sa comédie romantique est déjà un succès au Japon, où la série, prépubliée dans Weekly shônen Magazine, compte huit volumes actuellement.

L’histoire de ce jeune homme, parachuté dans une maison avec un prêtre et trois soeurs aussi belles que pleines de tempérament, rappellera d’autres mangas. L’auteur veut faire rire, grâce à d’innombrables quiproquos. Uryû, qui ne cherche qu’à étudier, va parfois se retrouver dans des situations où il pourrait passer, involontairement, pour un garçon un brin pervers.

Heureusement, certaines des soeurs sont assez tolérantes, sauf l’aînée, qui ne laisse rien passer au jeune homme.  

J’avoue avoir eu des doutes sur cette lecture quand, au bout de quelques pages, on voit déjà Uryû percuter la poitrine d’une des frangines alors qu’elles sortaient toutes de la pièce en petite tenue. Ça sentait le fan service basique à plein nez. Mais, heureusement, la suite montre que l’auteur a d’autres atouts dans sa manche qu’une (excellente) capacité à dessiner des femmes sexys. 

Bien sûr, l’intrigue est pour le moins caricaturale (un vieil homme voulant céder sa place et marier une de ses petites filles à un garçon qu’il ne connait pas), mais nous dirons que ça fait partie des ficelles énormes de cette comédie. 

Par ailleurs, à la place des éditions Pika, j’aurai « vieilli » un peu la plus jeune en lui donnant un autre âge que les… 14 ans annoncés par l’auteur. Les Nippons ne sont pas à ça près, mais – en France – on pourra tiquer. Certes, on est dans le loufoque et aucune scène n’apparait gênante à cette heure, mais c’est dit. 

A côté de cela, Marcy Naito dévoile des personnages bien plus subtiles qu’on aurait pu s’y attendre. Nous découvrons, progressivement, ce qui les motivent, leurs doutes et leurs rêves. Ainsi, l’humour n’empêche pas une réelle émotion et une vision de la femme moins réductrice que ce que l’on pouvait redouter au départ. 

Ajoutons à tout cela des dessins sympas et un vrai sens du rythme et vous obtenez un shonen particulièrement récréatif qui devrait amuser les Français autant qu’ils font rire les Japonais.

Par Legoffe, le 26 juin 2023

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