HUMAN STOCK EXCHANGE
Tome 1

Alors que la crise financière sévit toujours, les morts dans les émeutes se comptent par milliers, et le monde semble chavirer dans le chaos. L’économie n’a de cesse de s’effondrer, aucune solution ne semble avoir été trouvée pour se sortir du gouffre. Les bourses chutent toujours plus bas, toujours plus profondément. Seul le HSE, Human Stock Exchange est en hausse. Investir dans l’être humain, voilà la solution.
Felix Fos, simple vendeur de voiture par visio-mail, accepte de devenir un « côté » afin de gagner de l’argent, beaucoup d’argent, pour enfin répondre aux besoins de sa vie, aux envies de son amie.

Par aub, le 7 janvier 2013

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Notre avis sur HUMAN STOCK EXCHANGE #1 – Tome 1

Toute nouvelle série de Xavier Dorison, HSE s’attaque au monde de l’Economie. Même s’il s’agit d’une histoire totalement inventée, sait-on vraiment jusqu’ou l’économie mondiale pourra aller et si ce scénario de Dorison n’est pas quelque peu visionnaire ! En tout cas, il donne à réfléchir. L’intrigue se dirige crescendo vers le monde de la bourse et l’investissement monétaire sur les êtres humains.
De page en page, on sent Félix Fos (le personnage principal) mettre un pied puis deux pour être définitivement entrainé dans la montée / chute vers le capitalisme. Tout le sujet de la BD réside sur le marchandising de l’être humain et de sa chute dans les rouages de l’économie avec tout ce que cela peu engendrer.
Quelques messages sont habillement glissés, comme par exemple lorsqu’Alex, las de lire les petites lignes de son contrat, le signe aveuglément, ce que nous faisons bien évidemment tous. Mais dans cette histoire, c’est de la valeur monétaire d’un homme dont-il s’agit et pas d’un simple contrats de renouvellement de son abonnement téléphonique.
Aujourd’hui, la valeur des être humain existe déjà, comme par exemple dans le foot, ou les joueurs sont vendus de clubs en clubs en fonction de leurs qualités et compétences. Ici, avec talent, Xavier Dorison nous trace un thriller économico-diabolique.

A n’en pas douter, les cours de finance d’entreprise pris par Xavier Dorison lors de ses études de commerce, ont laissés des traces, de bonnes traces, et l’ont certainement bien aidé dans le scénario machiavélique qu’il nous propose là.

Le trait de Thomas Allart correspond à merveille à l’histoire, la finesse de son dessin nous offrant un ensemble fort réussi. Difficile de mélanger la fiction et la réalité, mixant avec brio les deux époques, Thomas Allart a su parfaitement s’approprier l’univers de Dorison.
Bande Dessinée d’anticipation économique, HSE va vous faire réfléchir au monde qui nous entoure et qui nous entourera ?

Par AUB, le 7 janvier 2013

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