I LOVE TOKYO
L'empire des Queens

A 21 ans, Aï a été arrachée à son Japon natal. Ses parents ont en effet décidé d’emménager à Barcelone ; un caprice, selon Aï, qui s’est mise à haïr cette ville d’Europe où elle avait été parachutée sans avoir, au préalable, été consultée…

La seule consolation qu’elle a trouvé dans ce changement majeur, c’est qu’elle a été inscrite dans la plus prestigieuse école de mode qui existe. Mais qui dit prestige dit concurrence, et Aï aura du mal à cerner correctement ses nouvelles amies. Elle comprendra en revanche très vite qu’elle plait à Hugo et que celui-ci est accessoirement la coqueluche de toutes les autres !
 

Par sylvestre, le 18 août 2010

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Notre avis sur I LOVE TOKYO #1 – L’empire des Queens

Avec des parents excentriques et une inscription dans une école de mode, on ne pouvait pas imaginer pour Aï un autre destin de papier qu’une aventure haute en couleurs, à la limite entre le kitch, le fun et le farfelu ! Tout est en effet voulu pimpant et moderne dans l’univers de I love Tokyo et le dessin de San (stylé manga et encrage large) associé aux couleurs de Kat (par ailleurs également scénariste), sert à tous points de vue la fantaisie qui se dégage de cette bande dessinée pour ados.

Titre de la collection Strawberry des éditions Soleil, ce tome 1 de I love Tokyo présente les personnages principaux sans leur donner encore vraiment la consistance qu’ils pourraient acquérir (plus tard ?) par des actes. On reste là plutôt dans des portraits et dans la définition d’un concept ; et on se rend bien compte que cette lecture va nous conduire dans des dimensions propres à une gent féminine bien ciblée : celle qui adore le shopping, le style, le maquillage, les potins et autres futilités… humour au programme, donc !

Et amour, aussi, forcément, puisque dans ce paysage déjà bien rose bonbon va très vite se dessiner une inévitable histoire de concurrence entre nanas pour un beau mec, j’ai nommé Hugo…

Rien donc d’encore très original à ce stade, malheureusement, bien que cette rentrée est pour Aï bien différente des autres ; mais du plaisir pour celles et ceux qui ne sont pas contre ces situations superficielles "entre copines" de lire une BD mangaïsée en couleurs, à l’eau de rose, dans un format souple passe-partout.

Elles sont "les Queens" dans leur école, mais elles ne gagnent pas encore à nos yeux leur trône de reines dans ce premier volet de la série. On mesure cependant le potentiel des auteures, des Barcelonaises, et on pressent que du meilleur est à venir : cela dépendra de la solidité d’un scénario jusque là assez faiblard heureusement occulté par la partie graphique.
 

Par Sylvestre, le 18 août 2010

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