IAN
Métanoïa
Recherché activement par le Pentagone depuis les derniers débordements sanglants de Los Angeles dont il est à l’origine, IAN, mi-homme, mi-robot, fuit à Terrebonne.
Il rencontre Ruby Rubben, journaliste qui va lui permettre, malgré les traques incessantes dont il est l’objet, de se remettre en rapport avec Chrono.
Celui-ci a rejoint les rangs du milliardaire reclus Swainston dont les grandes connaissances informatiques pourraient aider IAN à comprendre ce qu’est le nôme et lui révéler sa véritable destinée au travers de la métanoïa.
Par phibes, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782505000693
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Notre avis sur IAN #4 – Métanoïa
Sur un sujet original baignant dans le pur style des séries d’anticipation, IAN correspond à la vision inquiétante d’un monde moderne non loin du nôtre robotisé à outrance. Cette surabondance d’équipements très sophistiqués a pour conséquence de créer une grande animosité de la gente populaire remplacée par des machines à l’effigie humaine plus fiable et plus rentables que l’homme lui-même. Malgré tout, cette fiabilité peut être dénoncée lorsque les machines en question se dérèglent et provoquent le chaos.
IAN (Intelligence Artificielle Neuro-mécanique) est une série traitée sur un ton de gravité extrême. Elle démontre avec brio les capacités inventives et narratives d’un Fabien Vehlmann confirmé ayant l’âme de traiter un scénario évolutif et énergique où les analyses psychologiques des personnages sont parfaitement maîtrisées.
Servi par des décors somptueux à la mode de Ralph Meyer et des représentations graphiques où la sensation de mouvement est bien retranscrite, par des portraits réalistes rehaussés par des couleurs non agressives où les blancs ont leur importance, cet épisode se conclut sur des faits auxquels le lecteur n’était pas préparé et qui le laissent pantois.
Il va s’en dire qu’une suite s’impose urgemment pour connaître effectivement la tournure des évènements. Pitié, messieurs les auteurs, ne nous faîtes pas trop attendre, nos neurones chauffent !
Par Phibes, le 10 mai 2007
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