IBICUS
Ibicus -1-
Siméon Ivanovitch Nevzorov est un comptable sans histoire au moment de la révolution russe.
Arriviste, opportuniste et imposteur, à la recherche de la richesse depuis qu’une voyante a lu son avenir dans les lignes de sa main, il passe au travers de tous les dangers et s’enrichit quand les autres souffrent et meurent. Il est un cafard né sous le signe d’Ibicus.
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2869676921
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Notre avis sur IBICUS #1 – Ibicus -1-
Œuvre forte, Ibicus est l’adaptation d’un livre de Tolstoï Alexis et non Léon, l’auteur de « Guerre et paix » comme le pensait Rabaté lorsqu’il le trouva par hasard aux puces.
A la base, donc, une erreur sur le nom de l’auteur d’un roman, à l’arrivée, une histoire époustouflante basée sur une imposture !
Qu’y a t-il de vrai alors dans toute cette bd ? La sincérité et le coup de foudre de Rabaté qui finit par s’intéresser à ce fameux livre laissé pour compte dès le départ au vu de l’erreur de choix qu’il avait commise à l’achat.
Et c’est le coup de foudre ! Il le lit d’une traite et le voit spontanément en bd. Le résultat donne un cycle de 4 tomes grand format, débordant d’énergie et de sentiments plus ou moins avouables. Les traits sont dégingandés, lignes longues voire fuyantes comme les comportements de ces acteurs de la révolution, les personnages ronds ou élancés selon le tableau à décrire. On peut voir des grandes bouches aux dents abîmées ou admirer des femmes élégantes et attablées devant du champagne.
La misère ou le luxe. Un paradoxe constant évoquant ainsi l’engagement politique de certains et la superficialité de la classe bourgeoise. La révolution russe est cruelle mais passionnante et les férus d’Histoire seront séduits. On entre dans l’ambiance dès le départ et on s’attend tout à fait à lire un roman de Dostoïevski tel « Crime et Châtiments ».
Rabaté trace donc l’histoire d’un anti héros utilisant tout ce qui peut lui être profitable, au dépend des autres sans scrupules, sans foi ni loi. Totalement amoral mais captivant, cet album entièrement réalisé en lavis est somptueux et assez indispensable.
Il a, par ailleurs, reçu l’alph art du meilleur album francophone 2000. A découvrir !
Par MARIE, le 31 mars 2005
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