Identity Crisis

Ralph Dibny est un super-héros heureux, une femme qui l’aime, une carrière déjà bien remplie, des pouvoirs qui lui ressemblent bien ! Tous le monde le connait en tant qu’Elongated man, l’homme élastique. Seulement ce soir là, tout est chamboulé.
Un inconnu s’introduit chez lui et tue sa femme Sue qui est retrouvé brulée vive au milieu des objets cassés.
Malgré tout les efforts de ses collègues super-héros, personne n’arrive à trouver la moindre trace, les premiers soupsons vont alors vers tous les super-vilains maitrisant soit le feu, soit la téléportation et tandis que chacun se lance sur les traces de ces malfrats un petit groupe se forme pour aller chercher le Dr Light… Derrière ce dernier soupson se cache un terrible secret… jadis ce fameux Dr Light aurait abusé de Sue Dibny… Il ne peut qu’être le meurtrier. Mais les choses sont loin d’être aussi simples.
Derrière un masque peuvent se cacher bien des mystères, bien des rancunes !

Par fredgri, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur Identity Crisis

Je ne suis habituellement pas trop intéressé par les gros évènements DC ou Marvel, mais du coup je me suis dit que les dessins étaient très bien, Morales m’a toujours épaté, déjà sur ses Hawkman c’était fantastique et là ça ne pouvait qu’être du même niveau.
Tout d’abord cet album "Identity Crisis" rue vraiment dans les brancards, c’est à dire que les faits relatés remettent vraiment des choses en question, pas seulement sur le plan historique et action, là ça n’est pas un énième combat contre mister balaise, non cette fois c’est sur le plan psychologique que c’est très fort, apparaissent alors des tensions entre les membres d’un même groupe, des problèmes insolubles avec le temps qui minent tout une histoire. Après tout, un héros a-t-il le droit de décider si son ennemi doit être lobotomisé pour l’empêcher de nuire plus tard ? A t il le droit de se venger ? Son statut de héros met il réellement sa famille et ses proches en danger ?
Avec cette histoire nous entrons dans une ère bien plus adulte, dans la droite lignée du travail de Geoff Johns par exemple. Le scénario ne laisse donc aucune sorte d’ambiguité, nous ne sommes plus dans ces petites histoires de combats, de pieds dans le ventre ou de blague pendant les castagnes, nous sommes dans les vestiaires, ou se changent les héros, ou ils retrouvent leurs amis et ou ils finissent par surveiller la fenêtre en serrant bien contre eux leur fiancée !
Qui est derrière ces meurtres ? Qui a bien pu révéler les vraies identités de Superman, de Batman, de Robin ? Qui organise tout ça dans l’ombre ?
La fin est vraiment à la hauteur du suspence, je n’en dirais pas plus si ce n’est que c’est magistralement bien écrit, bien rythmé et bourré de coups de théatre incroyables.
On en redemande !
Et si dorénavant, les choses commençaient à se précipiter ?
Un album que tout amateur de super-héros se doit de lire !

Par FredGri, le 10 novembre 2005

Publicité