III EMPIRES
La route de Tsiang Hé

Napoléon Ier a vaincu les armées ennemies à Waterloo. Du coup, les Anglais et les Français ont signé un pacte mutuel de non agression et s’intéressent aux richesses qui se situent au coeur de l’Empire Feng.
Les Français ont expédié Victor Clément, un émissaire, pour rencontrer le Prince T’su et négocier avec lui.
Un moine et une jeune marchande ambulante, dont les routes viennent de se croiser, font route aussi vers les Portes de Jade. Mais le chemin est souvent la proie de bandits et n’est pas sans danger…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur III EMPIRES #1 – La route de Tsiang Hé

Lorsque j’ai entendu parler de la série III Empires et que j’avais lu vite fait un résumé, je me suis dit que cela n’avait l’air pas trop mal. Finalement, après lecture, III Empires est une bonne surprise qui ne m’a pas déçu.

C’est donc une uchronie. Ici, Napoléon a gagné la bataille de Waterloo et l’Histoire a changé. Vous me direz, cela doit être une mode ça si on repense aux séries Waterloo 1911 de Gloris ou à Empire de Pécau et Kordey. Mais ici, le scénariste, Régis Hautière, auteur de Dog Fights, Le Dernier Envol, nous plonge dans un registre nouveau : la Chine. De voir les Grognards en action contre des bandits chinois, cela fait drôle. Mais cela marche. Nous y croyons.
Le récit est, je trouve, malgré quelques longueurs par moments, bon. C’est une mise en place de l’intrigue, nous y faisons connaissance avec les personnages principaux, nous découvrons l’atmosphère dans lequel va se dérouler la trame et nous avons aussi notre lot de sueurs froides. Pour une mise en bouche, c’est pas mal.

Au dessin et à la peinture, vous allez découvrir Jean-François Bruckner qui vient du monde du jeu vidéo et qui est aussi illustrateur, III Empires étant sa première bande dessinée. Mais quoi de mieux pour démarrer qu’une bonne histoire comme celle qu’a écrite Hautière ? J’aime beaucoup son trait et sa mise en couleur. Il y a des scènes de toute beauté qui vont vous inviter au voyage par de magnifiques décors ou par la quiétude qui ressort des couleurs. Tenez, page 21, première case ou encore page 30. Et là aussi, où vous serez surpris, c’est dans les scènes d’action. Bruckner y insuffle un rythme auquel le lecteur ne s’attend sûrement pas (voir la charge des soldats français, par exemple).

Voilà donc une série, III Empires, qui reste une des bonnes surprises de ce mois de novembre 2008 et que je vous invite à découvrir.

Par BERTHOLD, le 27 novembre 2008

Publicité