IKKYÛ
Tome 1

L’empereur Gokomatsu et la jeune Iono Tsubone se sont aimés.. Ikkyû est né. C’est en janvier 1394 !
L’enfant ne sait rien de son père, et la jeune princesse vit en dehors du Palais Impérial. Il est élevé dans la paix jusqu’au jour où Iono, le fait entrer au monastère Zen Angokuji . Il y deviendra « Shûken » et devra faire un apprentissage pour devenir bonze.
Le jeune garçon est impertinent et son intelligence laisse les professeurs sans réparties.
Il apprend vite, il comprend encore plus vite, il retient et il « adapte » !
Et puis un jour, Ikkyû grandit, il écrit des poèmes, il critique les monastères et son chemin rencontre celui d’un autre bonze…. Un prêtre itinérant ! C’est le début d’une nouvelle voie !

Par MARIE, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur IKKYÛ #1 – Tome 1

Un mot : splendide !
Non, un mot ne suffit pas pour dire ce que l’on éprouve à la lecture de cette bande dessinée, enfin je devrai dire manga pour être totalement juste.
Vents d’Ouest a eu l’heureuse initiative de rééditer en grand format cette saga de la vie de Ikkyû depuis sa naissance jusqu’à sa mort. L’ouvrage d’origine est réédité de deux tomes en un nouveau à chaque fois, il y en aura 6 en tout. Le livre en lui même est beau et la première chose qui saute aux yeux est cet encrage que l’on peut largement apprécier compte tenu de son grand format même si les puristes vont préférer les éditions originales, petit format, papier fin !
Le dessin de Sakaguchi est magnifique, précis et rond en même temps selon les scènes et le ton du récit : à chaque état d’esprit son trait ! Quel talent !
Mais évidemment le point essentiel est le récit proprement dit et ce parcours totalement en marge du héros, son esprit rebelle et créateur, partisan d’une nouvelle méthode d’apprentissage , celle de suivre un maître, d’apprendre par lui plutôt que par les écritures.
Il joue avec intelligence des coups bas de ses compagnons en démontrant souvent qu’on peut faire mieux sans pour autant se compliquer l’existence inutilement. Il met les évidences en avant 😉 Que dire à ça ?
Les maîtres et autres élèves s’inclinent souvent mais à contre cœur pour certains.
Finalement, Ikkyû va chercher une voie plus ascète et probablement que son exemple marquera le bouddhisme.
Mais nous en saurons davantage dans le tome 2 qui poursuivra la vie et l’œuvre du grand maître Zen !
Je ne peux pas résister au plaisir de vous recopier ces mots écrits par Ikkyû à la fin d’un texte nommé « Squelette » :

Abandonnez tous les livres sacrés et quatre-vingt mille doctrines, et comprenez la Vérité grâce à cet exposé que j’ai appelé « Squelette ».
Devenez un homme de la Grande Paix. :

J’ai laissé l’écriture,
Mais elle n’est que signes
Dans le rêve.
Lorsqu’on s’éveille,
Personne ne pose de questions.

Par MARIE, le 15 septembre 2003

Publicité