IL ETAIT UNE FOIS... L'HOMME
Les vallées fertiles et l'Egypte

 
Il ne fallait pas moins que la destruction d’une construction de sable lors d’une chamaillerie sur la plage pour que Maestro captive son auditoire avec ses explications sur l’Egypte ancienne et, avant ça, sur les vallées fertiles, leur irrigation par l’Homme et les débuts de l’agriculture…
 

Par sylvestre, le 20 mars 2017

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Notre avis sur IL ETAIT UNE FOIS… L’HOMME #2 – Les vallées fertiles et l’Egypte

 
Après un album consacré à la préhistoire, ce deuxième tome de la série Il était une fois… l’Homme aborde les débuts de l’agriculture, les premières civilisations de bâtisseurs et, de fil en aiguille, l’Égypte des Pharaons.

Comme sur la précédente, deux dessinateurs ont travaillé sur cette bande dessinée : l’un s’est occupé des scènes "au présent" dans lesquelles on est aux côtés de ceux qui écoutent Maestro raconter ses histoires, l’autre a réalisé les planches nous illustrant les dires dudit Maestro.

L’Histoire est abordée avec beaucoup d’humour ; un humour potache qui plaira aux plus jeunes et qui les fera s’accrocher à la leçon qui leur est dispensée, mais un humour qui est aussi utilisé pour expliquer certaines évolutions de l’Homme, ce qui, et c’est le moins que l’on puisse dire, ne se révèle pas très rigoureux ! (cf. la technique du labour avec un animal tractant l’outil pour ne citer que cet exemple…)

On parlera donc plutôt de notions et de vulgarisation que d’un réel document sérieux. Côté dessin, on parlera de deux styles cohabitant bien dans ce concept de "caméras différentes" mais qui n’ont pas vraiment de relief non plus. Ce qui est dommage, car au final, avec un scénario léger et des graphismes pas géniaux-géniaux, on finit par se dire qu’il n’y en a pas un pour rattraper l’autre et on finit par se demander si d’autres BD ne seraient pas plus indiquées pour nous raconter les mêmes choses, en mieux et de plus belle manière. M’enfin ! Ce n’est pas parce que le public visé est très jeune qu’il faut faire dans l’approximation. Limite dans la désinformation…

En outre, après avoir parlé de l’Égypte, Maestro fait une incursion dans les textes bibliques, plaçant ces épisodes qu’on qualifierait plutôt de mythologiques au rang de faits historiques. Là encore, ce n’est pas très judicieux : peut-être aurait-il mieux fallu, pour ces sujets, un tome dédié ?

Bref, beaucoup de choses à redire… Tout cela n’est pas vraiment bon.
 

Par Sylvestre, le 20 mars 2017

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